Etats-Unis : découvrez Mindy Meyer, la Kim Kardashian de la politique (vidéo)

La campagne présidentielle bat son plein aux États-Unis et les deux candidats Obama et Romney s’affrontent, à coups de costumes-cravates sombres et élégants, d’un vocabulaire parfaitement pesé et de discours bien rodés. En parallèle de cette campagne, une seconde a démarré, qui porte une candidate qui sort de sentiers battus. À 22 ans, Mindy Meyer, c’est son nom, est candidate républicaine aux élections sénatoriales de l'état de New York, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle détonne. Toute de fuchsia vêtue, généreusement maquillée et maniant le verbe avec une certaine éloquence et beaucoup d’énergie, la jeune femme ne laisse personne indifférent. Juive orthodoxe diplômée en droit, la candidate vient de Brooklyn et entend bien percer en politique. Son style, unique, il faut bien le dire, ainsi que son utilisation du Web ont d’ores et déjà réussi à la faire connaître auprès des new-yorkais et à attirer l’attention des médias.

Avec son site volontairement ringard, habillé de rose vif et de gifs animés kitsch, elle a su se faire une place sur le Web et est devenue une vraie « starlette » politique en ligne. Un côté décalé qu’elle assume parfaitement : Mindy Meyer revendique son admiration pour le personnage d'Elle Woods, héroïne du film « La revanche d'une blonde ».

« Est-ce que je ressemble à un sénateur ? », demande-t-elle aux habitants de Brooklyn dans une vidéo. « Non, exactement. Je suis une diva, mais une diva qui fera quelque chose pour vous », lance-t-elle avant d’ajouter : « Kim Kardashian est une diva elle aussi, mais est-ce qu’elle fait quelque chose pour vous ? Non ! ». Pas sûr que l’argument fasse mouche, mais peu importe, l’essentiel est de marquer les esprits. Et la jeune femme, énergique, profite du buzz qu’elle crée en ligne. Son objectif ? Capter le vote des jeunes électeurs, en prouvant que la politique peut être excitante et non ennuyeuse et qu’un sénateur peut être une femme, jeune et pétillante. Se posant comme la représentante de la culture web, Mindy Meyer compte bien marquer des points et montrer qu’une campagne politique peut être « funky » et « cool ».

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