"Mon camarade" : Charline Vanhoenacker déplore la suspension de Guillaume Meurice

Souvenez-vous. En octobre 2023, dans l'émission "Le grand dimanche soir" sur France Inter, Guillaume Meurice avait l'espace d'une chronique comparé le le Premier ministre israélien, Benyamin Natanyahou... A un nazi. "Halloween approche et tout le monde commence à chercher un déguisement pour faire peur. En ce moment, le déguisement Netanyahou marche pas mal. C'est une sorte de nazi, mais sans prépuce".

Une phrase qui avait déclenché un véritable raz de marée. Instruction de l'Arcom, réactions politiques et médiatiques abondantes, "Meurice" en Top Tendances sur Twitter, critiques virulentes de Delphine Horvilleur, la première femme rabbin de France...

Et alors qu'il a puisé dans ce scandale pour écrire un livre entier (Dans l'oeil du cyclone), revenant sur ce tsunami médiatique, Guillaume Meurice a relayé à ses très nombreux followers un courrier... Officialisant sa suspension des antennes de Radio France. Suspension temporaire jusqu'à un entretien avec la direction "en vue d'une éventuelle sanction disciplinaire". En somme, cet entretien pourrait aboutir à son licenciement.

Un événement qui a engendré quantité de réactions. Comme celle de la grande amie et consoeur du chroniqueur : Charline Vanhoenacker. On a lit.

Depuis le partage de ce courrier il y a 24 heures, nombreux sont internautes à soutenir Guillaume Meurice au nom de la "liberté d'expression". Mais qu'en dit celle que ses auditeurs surnomment tout simplement "Charline" ? Cela, on l'a découvert avec le dernier tweet de la journaliste Belge : "Je prends acte de la décision de Radio France. Cette situation est très inquiétante, mais la troupe reste mobilisée au service de la rigolade. Soutien à mon camarade".

"Il m'est intimé l'ordre de cesser toute activité professionnelle à Radio France et de ne pas me présenter à mon poste de travail avant ledit entretien. Voilà. Bon bah bisous quand même hein", avait ironisé Guillaume Meurice. A l'époque de cette fameuse chronique, l'humoriste avait rencontré peu de soutiens.

Si ce n'est, notamment et dans une moindre mesure, la chroniqueuse de TPMP Géraldine Maillet. Qui avait déclaré : "J'ai trouvé que c'était indigne, pas drôle et que le contexte était catastrophique. Mais comme moi je suis Charlie et que j'accepte tout de Charlie, je ne peux pas être contre Guillaume Meurice. Même si je trouve que c'est dégueulasse"

"Pour des raisons indépendantes de ma volonté, je ne participerai pas aux deux prochaines émissions, le Grand dimanche soir sur France Inter", poursuit Guillaume Meurice. Qui s'est autorisé un joli tweet ce 3 mai, des plus éloquents : "Nous sommes le vendredi 3 mai et c'est la journée mondiale de la liberté de la presse. Bonne journée la liberté de la presse !".