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"Je fais du S et je dois prendre du L", "Je ressors avec plus de complexes que de vêtements" : cette célèbre marque de prêt-à-porter critiquée pour ses tailles trop petites
Publié le 11 mai 2025 à 16:00
Par Marion D. | Journaliste
Journaliste actu, je couvre les sujets people et société.
À en croire une majorité d'internautes, l'enseigne Zara taillerait bien trop petit en Europe. Elles dénoncent le manque d'inclusivité des tailles qui leur créent des complexes et abîme leur confiance en elles.
"Je fais du S et je dois prendre du L", "Je ressors avec plus de complexes que de vêtements" : cette célèbre marque de prêt-à-porter critiquée pour ses tailles trop petites
"Je fais du S et je dois prendre du L", "Je ressors avec plus de complexes que de vêtements" : cette célèbre marque de prêt-à-porter critiquée pour ses tailles trop petites Vous avez sûrement déjà remarqué qu’un même vêtement peut afficher des tailles différentes selon les enseignes. Sur TikTok, Instagram ou encore X, de nombreuses clientes dénoncent des tailles de vêtements devenues beaucoup trop petites. Certaines racontent ne plus entrer dans leur taille habituelle, d’autres sortent des cabines d’essayage en pleurant. 

Zara accusé de créer des complexes

"Vos robes sont devenues des t-shirts, je ne peux même pas rentrer une fesse. Ne parlons même pas des jeans, je suis obligée de prendre deux tailles au-dessus de la mienne", raconte une utilisatrice sur TikTok. "On était déjà pas nombreuses à pouvoir s'habiller là-bas à la base, mais bientôt personne ne pourra y aller tellement leur sizing est déconnecté de la réalité", confie une autre. "Mes TCA (troubles du comportement alimentaire, ndlr) se sont intensifiés à l'époque quand je m'habillais chez Zara, parfois je pleurais dans la cabine d'essayage (si je trouvais un 44 en magasin mdr)", souffle une autre jeune femme. 

"Quand tu ressors de chez t'es encore plus complexée de tes hanches que lorsque tu y entres. Le culte de la minceur. Non seulement ça taille petit (donc obligée de prendre une taille au-dessus) et clairement les collections sont adaptées que pour les femmes ULTRA minces. Incroyable", s'agace une énième internaute sur les réseaux sociaux. Une stratégie marketing qui joue sur les complexes

La plupart de nos marques préférées s'appuient encore sur des systèmes standardisés dépassés, basés sur un petit échantillon de femmes blanches minces et en forme de sablier. Par ailleurs, certaines enseignes exploitent cette variabilité de tailles pour influencer inconsciemment les clients. C’est le principe du "vanity sizing", qui consiste à étiqueter un vêtement avec une taille plus petite que sa coupe réelle. Mais l’effet inverse peut également être utilisé. 

Une étude publiée dans le Journal of Consumer Psychology en 2014 montre que certaines marques attribuent des tailles plus grandes que la réalité. Pourquoi ? Car cela "peut conduire à une consommation compensatoire d'autres produits", soulignent les chercheurs. Une stratégie marketing bien rodée qui n'est pas sans effets sur les consommateur.ice.s. L'étude note que cette technique "réduit l'estime de soi". "Cette recherche révèle une relation dynamique et complexe entre les consommateurs et les étiquettes de tailles, où le shopping peut servir à construire, renforcer, menacer et/ou restaurer l'estime de soi en matière d'apparence".
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Vous avez sûrement déjà remarqué qu’un même vêtement peut afficher des tailles différentes selon les enseignes. Sur TikTok, Instagram ou encore X, de nombreuses clientes dénoncent des tailles de vêtements devenues beaucoup trop petites. Certaines racontent ne plus entrer dans leur taille habituelle, d’autres sortent des cabines d’essayage en pleurant. 

Zara accusé de créer des complexes

"Vos robes sont devenues des t-shirts, je ne peux même pas rentrer une fesse. Ne parlons même pas des jeans, je suis obligée de prendre deux tailles au-dessus de la mienne", raconte une utilisatrice sur TikTok. "On était déjà pas nombreuses à pouvoir s'habiller là-bas à la base, mais bientôt personne ne pourra y aller tellement leur sizing est déconnecté de la réalité", confie une autre. "Mes TCA (troubles du comportement alimentaire, ndlr) se sont intensifiés à l'époque quand je m'habillais chez Zara, parfois je pleurais dans la cabine d'essayage (si je trouvais un 44 en magasin mdr)", souffle une autre jeune femme. 

"Quand tu ressors de chez t'es encore plus complexée de tes hanches que lorsque tu y entres. Le culte de la minceur. Non seulement ça taille petit (donc obligée de prendre une taille au-dessus) et clairement les collections sont adaptées que pour les femmes ULTRA minces. Incroyable", s'agace une énième internaute sur les réseaux sociaux.

@sarrooss16 Coup de gueule pour Zara, qui est dac ? #pourtoi #zara ♬ son original - Sarah 🎗️
Une stratégie marketing qui joue sur les complexes

La plupart de nos marques préférées s'appuient encore sur des systèmes standardisés dépassés, basés sur un petit échantillon de femmes blanches minces et en forme de sablier. Par ailleurs, certaines enseignes exploitent cette variabilité de tailles pour influencer inconsciemment les clients. C’est le principe du "vanity sizing", qui consiste à étiqueter un vêtement avec une taille plus petite que sa coupe réelle. Mais l’effet inverse peut également être utilisé. 

Une étude publiée dans le Journal of Consumer Psychology en 2014 montre que certaines marques attribuent des tailles plus grandes que la réalité. Pourquoi ? Car cela "peut conduire à une consommation compensatoire d'autres produits", soulignent les chercheurs. Une stratégie marketing bien rodée qui n'est pas sans effets sur les consommateur.ice.s. L'étude note que cette technique "réduit l'estime de soi". "Cette recherche révèle une relation dynamique et complexe entre les consommateurs et les étiquettes de tailles, où le shopping peut servir à construire, renforcer, menacer et/ou restaurer l'estime de soi en matière d'apparence". 

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