Le combat contre l'obésité sur France 3 : quand la chirurgie est l'ultime recours

Les derniers chiffres sont alarmants : 46% des Français sont en surpoids et 15% sont obèses soit sept millions de personnes. Pour juguler le problème, des réseaux spécialisés qui combinent les compétences des services publics, de la médecine privée et des associations, sont mis en place. France 3 diffuse un documentaire d’Hervé Brèque et Jean-Baptiste Gallot, en deux parties les 7 et 14 janvier, qui se déroule au CHU d’Angers, dans le service spécialisé médico-chirurgical de l’obésité où, chaque année, 350 patients sont opérés.

Dans la première partie, diffusée lundi 7 janvier et baptisée « La main tendue », la caméra suit la commission spécialisée qui sélectionne les malades éligibles à une chirurgie de l’obésité. On y entend également les témoignages de deux ex-obèses opérées, Émilie et Fernande, qui aident désormais les patients du service via une association de dialogue : l’Obésité sans Complexe. Enfin, dernier reportage de cette première partie, la chirurgie de l’obésité pour les mineurs : autorisée depuis peu en France, cette pratique est une spécialité au CHU d’Angers, l’un des rares à opérer les mineurs pour ce type de pathologies. Les procédures sont plus légères que pour les adultes mais sont mises en place pour des patients mineurs qui risquent des problèmes cardiaques avant 30 ans.

« Le parcours de l’espoir », la deuxième partie du documentaire, diffusée lundi 14 janvier, est centrée sur des témoignages de patientes obèses qui se sont fait opérer ou sont en passe de l’être. Les procédures ne sont pas exemptes d’effets secondaires et peuvent provoquer des douleurs chroniques, comme c’est le cas pour Chrystel, qui doit se faire réopérer. Puis, le documentaire continue son exploration du traitement de l’obésité infantile. Le service pédiatrique du CHU d’Angers est sollicité pour l’accompagnement post-opératoire. Enfin, à quelques pas de l’hôpital, le centre de réadaptation des Capucins vient en aide aux jeunes obèses avant que leur maladie ne conduise à l’opération. Mais avec deux fois plus d’obèses qu'il y a dix ans, le combat est encore long.

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