Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu : 5 choses à savoir sur le film

Le petit bijou de drôlerie de Philippe de Chauveron (scénariste de Neuilly-sa-mère et réal de L'Élève Ducobu) est le sixième plus grand succès de tous les temps du cinéma français. Il a attiré plus de 12 millions de curieux en salles. La recette d'un tel succès ? Un sujet hyper concernant (le couple mixte), deux stars de cinéma très populaires (Chantal Lauby et Christian Clavier), des jeunes acteurs hilarants, une trame autobiographique et beaucoup d'improvisation.

Son idée de film, Philippe de Chauveron l'a trouvée en épluchant des statistiques sociologiques : " Différentes études disent qu'environ 20 % des unions qui ont lieu dans notre pays se font entre des individus d'origines et de confessions différentes. Chez nos voisins européens, le chiffre tournerait plutôt autour des 3% ", a expliqué le réalisateur cité par Allôciné. On comprend mieux pourquoi le film a autant touché les Français.

Philippe de Chauveron vient d'une famille bourgeoise catholique, il a épousé une Africaine et son frère s'est marié avec une femme d'origine maghrébine. Et pour créer le personnage de Marie Verneuil (Chantal Lauby), il s'est inspiré de sa maman, professeur de catéchisme, " très vieille France et très croyante ", apprend-on sur Allôciné. Bref il n'a pas dû chercher bien loin pour trouver le scénario idéal.

Sur le tournage, Philippe de Chauveron a misé sur l'improvisation. Pour la plupart des scènes, seule une mise en place technique était faite avant de laisser le champ libre aux acteurs. La tâche n'a pas dû être trop difficile pour Noom Diawara (Charles) qui a été membre du Jamel Comedy Club pendant trois saisons.

Énorme succès populaire, Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? n'a pas récolté une seule nomination aux Césars 2015, ce qui n'a pas beaucoup plu à Chantal Lauby. " Le scénario aurait mérité d'être nommé. Dans l'ère du politiquement correct, je l'ai trouvé particulièrement gonflé. Pourquoi a-t-on peur du rire ? Moi j'adore dire des choses sérieuses sur un ton de légèreté ! ", a-t-elle encore confié récemment au figaro.fr.

" Elle sera lancée seulement si on trouve la bonne idée et si la qualité est au rendez-vous ", vient de confier Brigitte Maccioni, directrice générale d'UGC Images, au figaro.fr. Interviewés sur RTL en octobre dernier, les acteurs Frédéric Chaun et Medi Sadoun étaient plus optimistes : " Oui, il y aura une suite en 2016 ", ont-ils assuré.