Homme GQ de l’année 2014 : Omar Sy sur tous les fronts
Gamin rêveur, Omar Sy n’a pas toujours rêvé de devenir un homme célèbre, connu dans le monde entier. Pourtant, c’est bien le destin qui attendait celui à qui Hollywood fait aujourd’hui les yeux doux.
« J’étais dans ma bulle. Je levais de temps en temps la tête pour voir s’il n’y avait rien qui se passait. En même temps, je préparais un bac de génie civil, spécialisé dans le froid et la climatisation. Je faisais ça très sérieusement. Je voulais décrocher ce diplôme pour monter une boîte de clim au Sénégal. Je devais partir là-bas, c’était ça l’idée. » (GQ)
De la clim à « Intouchables »
Finalement, Omar Sy ne décrochera jamais le bac et mettra de côté ses projets pour se consacrer entièrement à sa carrière naissante dans la comédie, le tout au côté de Jamel. Une décision qui ne fait pas l’unanimité dans sa famille, qui s’inquiète beaucoup pour lui. Il faudra attendre le succès d’ « Intouchables » pour que tout le monde soit rassuré et qu’Omar Sy prenne enfin confiance en lui et en son talent.
« Après Intouchables et le César, je suis devenu plus sûr de moi, au même moment que mes parents ! J’en avais fini avec mon complexe d’imposture. J’étais devenu acteur. » (GQ)
Omar Sy, la force tranquille
Père de famille et mari comblé, Omar Sy a su garder la tête sur les épaules malgré une nouvelle vie aux Etats-Unis. Plein de projets depuis qu’il a obtenu un petit rôle dans « X-Men : Days of Future Past », Omar Sy sera prochainement à l’affiche de nombreux films, comme le blockbuster « Jurassic World » ou encore dans « The Candy Store » aux côtés de Robert de Niro et de Jason Clarke. Pour autant, Omar Sy n’oublie pas la France où il revient régulièrement et où il a quelques projets aussi. Fier de son parcours, mais très conscient de sa chance, le comédien croque à pleine dents dans ce que lui offre la vie, le tout avec ce sourire qui lui va si bien. Un homme de l’année comme on les aime.
« C'est l'histoire d'un gamin de banlieue qui arrive à obtenir un rôle dans X-Men... Ça vaut le coup d'être raconté, non ? » (Vanity Fair)
