« Omar m'a tuer » : les lacunes de l'instruction sur grand écran

Publié le Mercredi 22 Juin 2011
« Omar m'a tuer » : les lacunes de l'instruction sur grand écran
« Omar m'a tuer » : les lacunes de l'instruction sur grand écran
Dans cette photo : Roschdy Zem
Acteur reconnu, Roschdy Zem a choisi, pour son deuxième long-métrage, de traiter le fait divers qui a marqué les années 1990 : le meurtre de Ghislaine Marchal et la condamnation de son jardinier, Omar Raddad. « Omar m’a tuer » sort aujourd'hui dans les salles.
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Le 24 juin 1991, Ghislaine Marchal est retrouvée morte dans la cave de sa villa. Sur une porte, près du corps, une inscription en lettres de sang accuse : « Omar m’a tuer ». Quelques jours plus tard, et malgré les nombreuses zones d’ombre de l’enquête, le jardinier de la défunte est écroué à la prison de Grasse. Gracié, Omar Raddad (joué par Sami Bouajila) est libéré sept ans plus tard. Mais, alors qu’il n’a jamais cessé de clamer son innocence, la justice voit toujours en lui un assassin.
Avec « Omar m’a tuer », en salles aujourd’hui, Roschdy Zem revient sur ce célèbre fait divers et surtout sur les lacunes d’une instruction dépeinte comme « à charge ». Parallèlement, il retrace la contre-enquête de l’écrivain Pierre-Emmanuel Vaugrenard (Denis Podalydès). Convaincu de l’innocence du jardinier marocain, il s’installe à Nice en 1994 et mène ses propres investigations. Il en publiera un ouvrage défendant l’innocence d’Omar Raddad.

« Omar m’a tuer » de Roschdy Zem, avec Sami Bouajila, Denis Podalydès, Maurice Bénichou. Aujourd’hui dans les salles.


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