e-commerce et réseaux sociaux : de futurs alliés ?

Publié le Jeudi 05 Avril 2012
e-commerce et réseaux sociaux : de futurs alliés ?
e-commerce et réseaux sociaux : de futurs alliés ?
Les millions d'adeptes de Facebook et leur pouvoir de recommandation font rêver certains e-marchands. Ces derniers y multiplient les expériences, mais la plupart y voient surtout un outil pour veiller sur leur réputation et dialoguer avec les consommateurs. « La Redoute », ou « Voyages-sncf.com » testent déjà cette nouvelle manière de vendre.
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Pourra-t-on un jour tout acheter via Facebook ? Le social commerce, ou la possibilité de vendre en ligne grâce aux réseaux sociaux, « est un sujet qui divise », selon Marc Lolivier, délégué général de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad), qui s’exprimait dans le cadre du salon e-commerce One-to-One qui se tient cette semaine à Monaco. Même si Facebook séduit déjà 24 millions de Français et pèse sur 15% du temps passé sur Internet, seuls 2% des utilisateurs « se disent prêts à y acheter », précise M. Lolivier.

Les e-marchands ont clairement investi ce territoire : 93% y disposent d'une page. Beaucoup ont aussi intégré des fonctionnalités du réseau social sur leur site classique, comme les fameux boutons « j'aime », « partager », ou « commenter », qui génèrent du trafic de façon virale.

Certains sites français vont plus loin en testant l'e-commerce directement sur Facebook, dont La Redoute, qui a été la première à y ouvrir une boutique, ou Voyages-sncf.com, qui propose avec « petits voyages entre amis » de préparer son excursion à plusieurs, ou encore Pixmania avec son application baptisée Giftmania lancée à Noël pour faire des cadeaux à ses proches en ciblant leurs goûts.
« C'est peut-être un peu tôt » pour le social commerce, admet Jean-Emile Rosemblum, cofondateur et vice-président de Pixmania, « mais ça viendra », a-t-il estimé. Actuellement le principal usage des réseaux sociaux est de surveiller le « bad buzz » et d'y remédier, a-t-il souligné.
« Nous sommes persuadés que les réseaux sociaux peuvent nous permettre de faire du commerce », a indiqué Anne-Véronique Baylac, directrice e-commerce et développement de la Redoute. Pas besoin d'y mettre son catalogue entier, « mais une boutique éphémère avec une sélection de produits, ça intéresse le client », a-t-elle expliqué. Et les nouvelles fonctionnalités de Facebook, qui au-delà de « j'aime » donneront la possibilité par exemple de dire « je suis en train d'acheter », devraient permettre « d'aller plus loin », a-t-elle estimé.

Alexandra Gil

Avec AFP
Crédit photo : Wavebreak Media

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