Michel Fugain compare le web à "des chiottes publiques"

Publié le Jeudi 14 Novembre 2013
Antoine Lagadec
Par Antoine Lagadec Journaliste
Michel Fugain compare le web à "des chiottes publiques"
Michel Fugain compare le web à "des chiottes publiques"
Dans cette photo : Michel Fugain
Michel Fugain n'apprécie pas qu'on déforme ses propos et le fait savoir. Dans une interview donnée au site belge de la Dernière Heure, l'artiste revient sur la polémique suscitée par son soi-disant soutien à Jean Roucas, sympathisant Front national. Il ne faut pas croire « cette chiotte publique qu’est le web », martèle le chanteur.
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C'est ce qu'on appelle régler ses comptes avec la presse. Visiblement agaçé d'avoir été assimilé à un soutien de Jean Roucas, nouveau soutien du FN, Michel Fugain a mis les pendules à l'heure en précisant que ses propos ne visaient qu'à défendre une forme de liberté d'expression. Quant à ceux qui accordent une crédibilité aux informations diffusées en ligne, « Tant pis pour eux », s’insurge l'artiste.

« Tant pis pour ceux qui croient tout et se renseignent sur cette chiotte publique qu’est le web », affirme Michel Fugain dans cet entretien, avant de préciser « Avec une forme de journalisme qui n’est pas très honnête ». « Puisque je continuerai de dire, que ce soit de Jean Roucas ou n’importe qui : il pense ce qu’il veut, le mec. Il dit ce qu’il veut, c’est cela la tolérance, la liberté d’expression ».

Michel Fugain « ne défendra jamais » les idées de Jean Roucas


En apportant son soutien au FN, Jean Roucas s’était attiré les foudres de plusieurs personnalités. Dans la foulée, Michel Fugain avait été amené à s’exprimer dans les Grandes Gueules sur RMC. Le chanteur avait alors pris la défense de l'humoriste au nom de la liberté d’expression.

Selon l'artiste, la presse en ligne a donc manqué d'honnêteté. Un coup de gueule directement adressés aux journalistes web qui auraient extrait de leur contexte les propos de l’ex leader du Big Bazar. « Moi, je ne défendrai jamais une idée de Jean Roucas, j’en ai rien à foutre de Jean Roucas. Et de n’importe qui qui penserait la même chose que lui », a conclu Michel Fugain.

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