Facebook intéresse de moins en moins les jeunes

Publié le Vendredi 17 Janvier 2014
Xavier Colas
Par Xavier Colas Journaliste
Facebook intéresse de moins en moins les jeunes
Facebook intéresse de moins en moins les jeunes
Les jeunes délaissent Facebook. C'est le résultat d'une étude menée Outre-Atlantique qui montre de les 13-17 et les 18-24 ans sont moins nombreux sur le site fondé par Mark Zuckerberg qu'il y a trois ans. A l'inverse, le nombre de seniors explose.
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Facebook a 9 ans et pourtant, le réseau social fondé par Mark Zuckerberg fait déjà figure de vieille branche sur les internets. En effet, les jeunes seraient de plus en plus nombreux à délaisser la plate-forme. A l'inverse, les seniors donnent dorénavant dans le like et le poke.

Un phénomène chiffré par une étude menée par istrategylabs qui a lancé une étude sur la démographie sur Facebook et l'a comparée à sa précédente étude sur le sujet datant de 2011. Si les chiffres se cantonnent aux Etats-Unis, ceux-ci sont révélateurs d'un phénomène de fond. Ainsi, entre janvier 2011 et janvier 2014 la part des 13-17 ans présents sur Facebook a chuté de 25% aux Etats-Unis. Même constat chez les 18-24 ans qui sont 7,5% de moins qu'il y a trois ans à utiliser le réseau social.

L'arrivée massive des plus de 55 ans


A l'inverse, les plus de 55 ans ont fait une arrivée fracassante. S'ils ne représentent aux Etats-Unis qu'une part minoritaire des utilisateurs (15,6%) ces derniers sont 80,4% plus nombreux à balancer du com sur Facebook qu'en 2011. Le réseau lancé en 2004, serait-il devenu la maison de repos des Internets ? Pas encore, puisque les plus grand nombre d'inscrits sur le site se trouve chez les 25-34 et 35-54 ans qui représentent à eux deux plus de la moitié (56%) des utilisateurs de Facebook.



Loin du "mainstream" Facebook, les plus jeunes semblent en revanche privilégier de plus en plus l'instantané, via des app comme Snapchat, par exemple. Mais le vieillissement de l'audience n'a pas que des désavantages pour Facebook. En effet, cela a également tendance à faire augmenter de façon mécanique le pouvoir d'achat moyen et donc le prix des publicités.

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