Aime Lou Wood est la superstar de The White Lotus. Révélation de l’année oui, mais aussi, jeune femme qui fait de ses singularités physiques une force. Comme ses dents du bonheur par exemple. Ou pour l'évoquer plus littérairement encore : son diastème. Signe distinctif qui lui a valu de souffrir malgré tout : l’actrice est atteinte de dysmorphie corporelle.
Aimee Lou Wood est iconique. Dents du bonheur, spontanéité, talent d’actrice, charme insolent. Elle est différente et audacieuse dans un milieu hollywoodien si homogène et en terme de représentations, très traditionnel. Très peu inclusif, surtout. Là où la comédienne fait résonner ses singularités physiques et son atypisme artistique. Seulement voilà, tout n’est pas rose. Car Aimee Lou Wood souffre de dysmorphie corporelle. Vous savez, ce trouble psychologique qui provoque une grande souffrance intérieure, car la personne qui en est atteinte trouve son physique repoussant. Son regard vient déformer ses traits et exacerber son anxiété.
Plus précisément, la dysmorphie, qui concerne principalement les jeunes femmes, induit une vision déformée de soi, comme un reflet trompeur sur un miroir grossissant. Altéré. Et cela, la star en parle. Librement.
En évoquant surtout des scènes en bikini qui l’ont confronté à cette douleur. Sur ces images en maillot de bain à retrouver en diaporama, nul plaisir estival pour la superstar, mais une grande souffrance.
Aimee Lou Wood aborde ouvertement ce trouble qu’est la dysmorphie. Encore trop peu connu et compris du grand public.
Dans une nouvelle interview la jeune femme, vingtenaire et de plus en plus reconnue en tant que comédienne, raconte que The White Lotus l’a aidée à mieux vivre sa dysmorphie corporelle. A mieux s’accepter/ En s’y confrontant frontalement. C’est au cours des séquences en bikini, où la jeune femme n’est vêtue que d’un maillot très épuré au bord de la mer, séquences qu'elle trouve très intimes, que l’interprète a souffert de ce rapport compliqué à sa propre apparence.
Durant le tournage et malgré les complications ressenties de par cette tenue trop épurée et son goût, et cette image beaucoup trop crue qu’elle conserve de son corps et de son intimité, elle s’est servie de de ce personnage qu’elle incarne pour alléger sa propre santé mentale. “Lors de ces séquences en bikini j’ai détesté mon corps. Mais je me suis dit : ce n’est pas ton corps, ce n’est pas ton rapport à ton physique, c’est celui de ton personnage. Il n’est pas question d’Aimee ici”, confie l’artiste.
Ajoutant tel que le relaie le Daily Mail : “Jouer a toujours fait figure de safe place, de zone de confort, pour m’aider à affronter mes sentiments”
Ariana Grande, Selena Gomez, les jeunes artistes aiment à donner le la aux enjeux de santé mentale qui les concernent directement. A juste titre. L’actrice de The White Lotus les rejoint sur ce point et parle pour toutes les femmes concernées qui ne le peuvent pas ou ne sont pas écoutées. On applaudit cette porte-parole de grand talent.
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