Lili Reinhart, que les aficionados de la série culte Riverdale connaissent par coeur, a révélé souffrir d'une maladie encore trop difficilement traitée : l'endométriose. Elle exprime sa douleur, qu'elle ressent au plu haut point, et son impuissance face à un fléau qui touche tant de femmes.
L'endométriose est une maladie qui touche une femme sur dix en France. Beaucoup de célébrités appellent à militer pour faire avancer la recherche au sujet des traitements possibles.
Enora Malagré, en France, est l'une des voix les plus retentissantes de ce combat. On pense évidemment à Lorie, également. La star de Riverdale révèle elle aussi sa lutte au quotidien dans cette prise de parole importante.
Fondamentale même, car l'actrice y évoque cet autre fléau qui va de paire avec l'endométriose : l'errance en terme de diagnostic. Des années peuvent être nécessaires pour que la maladie soit diagnostiquée. Terrifiant. La star raconte tout.
Lili Reinhart met des mots sur son calvaire. Celui d'un diagnostic qui peine énormément à éclore, alors même que pour rappel, l'endométriose touche entre 10% et 20% des femmes en âge de procréer.
L'actrice seulement âgée de 27 ans témoigne : « L’année dernière, j’ai consulté un urogynécologue et on m’a diagnostiqué une cystite interstitielle. On m’a dit qu’il n’y avait ni traitement ni soulagement durable pour mes symptômes ».
« Trois hospitalisations. Plusieurs urologues et gynécologues. Et aucun d’eux n’a sérieusement envisagé l’endométriose comme cause sous-jacente de mes douleurs. Et ce n’est qu’après avoir consulté deux kinésithérapeutes spécialisées en rééducation périnéale que le mot endométriose m’a été évoqué comme une possibilité ».
Le diagnostic fut donc interminable voire carrément impossible. Car la maladie est encore trop difficilement repérée. ELLE : "la maladie est très marquée par ce que l'on appelle l'errance diagnostique, l'endométriose étant diagnostiquée souvent par hasard, avec un retard moyen de sept ans"
Elle détaille encore à ce sujet, Lili Reinhart, de la nécessité de croire en la vérité de son corps, et de sa maladie, face à cette errance : "Je suis heureuse d'avoir fait confiance à mon corps et d'avoir écouté mon intuition, et je continuerai à encourager les autres à faire de même."
L'interprète de conclure par la démarche qu'elle a pu entreprendre ensuite : "J’ai insisté pour passer une IRM, ce qui a permis de diagnostiquer une adénomyose. J’ai ensuite consulté un spécialiste de l’endométriose qui m’a aidée à décider que la chirurgie laparoscopique était la prochaine étape. Parallèlement, un autre gynécologue m’a dit que je n’avais probablement pas d’endométriose et que je devais simplement prendre la pilule."
Si l'on en croit un sondage IPSOS pour la Fondation Recherche Endométriose, 53% des Français pensent ainsi que les entreprises ont "un vrai rôle" à jouer dans l'accompagnement des femmes atteintes d'endométriose.
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