Google : comment effacer ses traces sur le Web

Publié le Vendredi 30 Mai 2014
Google : comment effacer ses traces sur le Web
Google : comment effacer ses traces sur le Web
Attendu depuis plusieurs années par les associations de défense de la vie privée, le « droit à l'oubli » s'impose enfin sur Google. La firme américaine a officiellement lancé, jeudi 29 mai, son formulaire en ligne permettant aux Européens de supprimer les résultats de recherche associés à leur nom. Mountain View se met ainsi en conformité avec la décision, en date du 13 mai, de la Cour de justice de l'Union européenne.
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C'est une victoire pour tous les internautes européens soucieux du respect de leur vie privée sur Internet. Google a (enfin) mis en place un formulaire permettant de supprimer les données liées à son nom des résultats de recherche. Se conformant à l'avis de la Cour de justice de l'Union européenne, rendu le 13 mai dernier, en faveur du « droit à l'oubli », la firme de Mountain View a publié un communiqué qui explique la démarche a suivre pour les particuliers, afin de demander au moteur de recherche « d'oublier » certaines données jugées « inappropriées, hors de propos ou qui n'apparaissent plus pertinentes ».

Google : un oubli sous conditions

Concrètement, en allant sur le formulaire « d'oubli », Google vous demandera de sélectionner le pays dont la législation s'applique à votre demande, puis votre nom et prénom, et votre adresse e-mail. Ensuite, il suffit d'indiquer les liens URL (les adresses Internet) des sites où se situe ce que vous souhaitez supprimer. Il vous faudra alors expliquer brièvement en quoi cette page vous concerne et pourquoi vous souhaiter la voir supprimée des résultats de recherche.

Google recul mais peste contre ces nouvelles règles européennes

Si Mountain View s'est plié à l'avis de la Cour de justice, cela n'est pas de bon cœur. Larry Page, PDG du groupe, interrogé par le Financial Times, estime ainsi que « ces nouvelles règles pénaliseront les start-up et l'innovation ». Et d'ajouter sans sourciller qu'il s'agit de « moyens supplémentaires aux régimes autoritaires pour censurer le Web ».