"On n’est pas couché" : Véronique Genest passe un sale quart d'heure chez Ruquier

Publié le Lundi 11 Mars 2013
"On n’est pas couché" : Véronique Genest passe un sale quart d'heure chez Ruquier
"On n’est pas couché" : Véronique Genest passe un sale quart d'heure chez Ruquier
Dans cette photo : Véronique Genest
Il y a une semaine, elle annonçait son entrée en politique. Samedi dernier, Véronique Genest, alias Julie Lescaut, était invitée sur le plateau de l’émission de France 2, « On n'est pas couché », présentée par Laurent Ruquier. Problème, face aux chroniqueurs Aymeric Caron et Natacha Polony, la comédienne, maladroite et peu convaincante, a été incapable de défendre les convictions du candidat qu’elle soutient, pas plus que les siennes. Après la diffusion du programme, elle a affirmé avoir été victime d'un piège.
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Après avoir fait l’annonce de son entrée en politique en début de semaine dernière, Véronique Genest a multiplié les plateaux télévisés pour expliquer son orientation et son engagement en tant que suppléante auprès du candidat sans étiquette Jonathan-Simon Sellem. Samedi soir, aux côtés de Karl Lagerfeld et de l’écrivain Jean Teulé, elle était l’invitée de l’émission de France 2 « On n’est pas couché » présentée par Laurent Ruquier. Mais avant même la diffusion de l’émission, celle qui incarne Julie Lescaut confiait sur Twitter avoir très mal vécu ce moment. « J’avais l’impression d’être injustement accusée. (…) Le summum fut atteint quand A. Caron a commencé à s’en prendre à mon mari. J’avais la voix sèche, ma vue se brouillait, mes oreilles bourdonnaient. Ce fut le trou noir », a-t-elle écrit via son compte @twiitnana.

Et pour cause, tout au long de la demi-heure d’interview, la comédienne a été incapable de se défendre face à Aymeric Caron et Natacha Polony. « La Palestine est une fiction et il n'y a aucun fondement historique à la revendication des Palestiniens sur cette terre », cite Natacha Polony, faisant référence à des écrits de Jonathan-Simon Sellem qui incarne, selon elle, « la droite qui refuse le dialogue avec les Palestiniens » afin de faire réagir l’invitée. Mais devant des chroniqueurs perplexes, Véronique Genest estime alors qu’il s’agit « d’une position israélienne normale ». De même, lorsque, revenant sur un entretien qu’elle a récemment accordé, Aymeric Caron lui demande « ses sources » et « ses chiffres » pour « comprendre [sa] pensée », la novice en politique se justifie maladroitement : « je n'ai pas mon petit papier ». Et d’ajouter : « je me lance en politique, je ne suis pas une femme politique, je m'intéresse à la politique, et j'apprends ! »

« Une pathétique Véronique Genest »

Bien sûr, cet échange houleux n’a laissé personne indifférent. Ainsi, Thierry de Cabarrus, chroniqueur du Plus du Nouvel Observateur, a déploré « une pathétique Véronique Genest », tandis que Pierre Haski, cofondateur de Rue89, a estimé que la comédienne s'était suicidée cathodiquement, incapable d'argumenter ou de défendre ses points de vue. Quant à la principale intéressée elle a affirmé à TVMag.com avoir été victime d'un piège tendu par l’équipe de l’émission. « Je devais parler de mon engagement politique et des actions sur lesquelles j'ai l'intention de m'impliquer et, au lieu de ça, je me suis retrouvée devant une sorte de tribunal. Aymeric Caron était très agressif et n'avait de cesse de me mettre en difficulté. Il n'a pas arrêté de m'attaquer pour dénoncer les prétendues positions extrémistes que j'aurais prises. J'ai vraiment eu l'impression d'être tombée dans un traquenard. »

Voir l'interview complète de Véronique Genest dans « On n’est pas couché »




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