

"Je saigne beaucoup" : après un "marathon sexuel" avec 583 hommes, cette star d'OnlyFans finit à l'hôpital (et ça soulève un vrai problème)

"Je saigne beaucoup" : après un "marathon sexuel" avec 583 hommes, cette star d'OnlyFans finit à l'hôpital (et ça soulève un vrai problème)

Annie Knight, créatrice australienne de 28 ans sur OnlyFans, a fait les gros titres cette semaine après avoir révélé son hospitalisation suite à un marathon sexuel avec 583 hommes en 6 heures. Elle est surnommée "la femme la plus sexuellement active d’Australie" ou encore "la plus libertine" du pays. Cet événement autoproclamé "record du monde", qui a eu lieu le dimanche 18 mai, a été documenté en temps réel sur le compte Instagram d'Annie Knight, avec des images des coulisses, des cagoules roses personnalisées pour les participants et un incident de santé post-événement qui a conduit Knight à être hospitalisée pour saignements vaginaux.

Des défis extrêmes qui soulèvent un vrai problème "Je ne vais pas très bien", a-t-elle confié à ses abonnés. "Je saigne beaucoup depuis le défi." Atteinte d'endométriose, Annie Knight a expliqué avoir subi une petite coupure et avoir été soumise à des examens médicaux. "C'est assez douloureux et désagréable en ce moment", a-t-elle ajouté. Douloureux, certes. Mais aussi profondément problématique. Pas seulement pour Knight, mais pour les 680 000 abonnés Instagram – dont beaucoup d'adolescentes – qui ont suivi l'événement. En 2023, Annie Knight s'était donné pour objectif de coucher avec 300 hommes sur l'année. En 2024, elle a doublé la mise. Des défis qui ont suscité un engouement certain, avec près de 2000 candidatures par jour, mais qui posent une réelle question d'objectification déguisée en une forme d'"émancipation" revendiquée par la créatrice de contenus. "Je me sentais bien. Je me sentais plus forte. Je me sentais heureuse", affirme-t-elle.

"Ce n'est pas seulement le corps d'une femme qui est en jeu" Annie Knight a présenté ce défi comme un acte audacieux d'autonomie. "En fin de compte, ces hommes veulent simplement avoir des relations sexuelles. Et je leur fournis un service", a-t-elle expliqué, balayant les critiques et défendant les participants. Dans un article publié par le Marie Claire australien, la rédactrice en chef Georgie McCourt souligne : "Il ne s'agit pas de libération. Il s'agissait d'une performance, conçue pour obtenir des clics, habillée d'une lumière tamisée et d'une image d'influenceur. Et c'est loin d'être inoffensif. Car lorsque les filles regardent ce spectacle en ligne - édité pour paraître glamour, amusant - ce qu'elles voient en réalité, c'est l'esthétisation du mal". "Oui, Annie Knight a du flair. Elle a monnayé sa sexualité, construit une plateforme et transformé la controverse en visibilité. Mais cela ne dispense pas d'un coût plus large. Car lorsque les algorithmes en ligne récompensent les extrêmes, lorsque les limites sont continuellement repoussées au nom de l'engagement, ce n'est pas seulement le corps d'une femme qui est en jeu. C'est le bien-être culturel de toute une génération qui est en jeu", poursuit-elle. La journaliste pointe également du doigt les plateformes comme OnlyFans, qui ont créé un système dans lequel les actes les plus extrêmes donnent les meilleurs résultats. "Il ne s'agit pas de liberté, mais de coercition imposée par le marché", conclut-elle.























