Photos : Vous ne devez surtout pas louper ce documentaire nécessaire sur le cyberharcèlement

Vous ne devez surtout pas louper ce documentaire nécessaire sur le cyberharcèlement

Vous ne devez pas louper ce documentaire nécessaire sur le cyberharcèlement

Ce 04 octobre est sorti en salles "Je vous salue salope".

Derrière ce titre un choc se dévoile un documentaire aussi accablant qu'éloquent sur le cyberharcèlement.

Y témoignent l'actrice et vidéaste française Marion Séclin, la députée italienne Laura Boldrini, la démocrate afroaméricaine Kiah Morris, l'enseignante québécoise Laurence Gratton.

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Oui, leurs voix, seulement les leurs, et pas celles de leurs cyberharceleurs. D'emblée, un carton nous le précise : "Nous avons décidé de ne pas interviewer les agresseurs. Leur but est de faire taire les femmes, le nôtre, de leur donner la parole".

A cette image et à l'instar de son intitulé choc, Je vous salue salope est un documentaire militant, incarné, qui met les points sur les i et rappelle la violence du réel. Sa polyphonie salutaire redonne de la résonnance à des voix que d'aucuns souhaiteraient éteindre à jamais. Pour que la peur change de camp. Vous ne devez pas le louper.

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Le but du harcèlement en ligne ? faire taire les femmes, et ce, à travers une constante : la menace de viol. Je vous salue salope tire le portrait d'une société où le viol est euphémisé. Les menaces sont monnaie courante. Dès 2013, en Italie, la députée Laura Boldrini en reçoit. Matteo Salvini sort une poupée gonflable en plein meeting et dit : "voici Laura Boldrini", laissant à ses partisans le soin de suggérer ce qu'ils peuvent lui faire...

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La menace de viol, arme de persuasion ? Chaque interlocutrice en témoigne largement. Le harcèlement en ligne se dévoile dès lors comme l'un des phénomènes participant à une société imprégnée par la culture du viol, la nôtre.

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Derrière ce cyberharcèlement massif se profile toute une culture sexiste qui vise les filles et les femmes dès le plus jeune âge. En classe, les élèves de Laurence Graton, enseignante à Québec, ne sont que des ados, mais elles en témoignent : "Un homme que je connaissais pas m'a envoyé des photos sur Insta, m'a dit : attends, je me masturbe. C'était vraiment bizarre", "Un homme que je ne connais pas m'a traitée de petite pute...".