Le sport sans soutien-gorge remodèle nos seins !

Publié le Lundi 15 Mars 2010
Le sport sans soutien-gorge remodèle nos seins !
Le sport sans soutien-gorge remodèle nos seins !
Faire du sport sans soutien-gorge serait donc possible ? Et ce, sans constater que notre poitrine plonge en piqué vers le sol sous l’effet de la pesanteur ? Hé bien oui, c’est ce que démontre et confirme une récente étude française. Terrafemina vous en dévoile ses conclusions étonnantes !
À lire aussi

« Cachez donc ce sein que je ne saurais voir ! » Hé bien non, ne le cachez plus, ou du moins pas dans un soutien-gorge durant votre pratique sportive ! Une récente étude menée par les Français Laetitia Perrot et Jean-Denis Rouillon a analysé pendant un an l’évolution de la structure de la poitrine de 33 volleyeuses (18 à 25 ans), à qui ils ont demandé de supprimer totalement de leur vie courante le port du soutien-gorge. Constatation à la fois déconcertante et ahurissante, malgré toutes nos idées reçues, leur poitrine n’a pas molli, s’est encore moins affaissée et s’est même carrément rehaussée! Un phénomène non attribuable au muscle pectoral tel qu’on pourrait le songer. Car contrairement à la croyance populaire, la musculation n’a absolument aucune incidence sur nos seins qui sont essentiellement composés de graisse. En témoignent les poitrines inexistantes des bodybuildeuses qui, ayant développé leurs muscles pectoraux, ont réduit par corrélation leurs seins, posés juste au dessus.

Un maintien mécanique naturel

En posant des capteurs sur des athlètes, des chercheurs sportifs ont pu découvrir quelques chiffres sur l’oscillation de notre poitrine. Elle parcourt ainsi 6 cm de haut en bas et 9 cm de la gauche vers la droite au cours de nos diverses pratiques sportives. Ce sont ces mouvements (réduits de 70% avec un soutien-gorge) qui permettent au sein de s’adapter et de multiplier naturellement les formes de maintien. Mais parlons un peu d’anatomie pour éclaircir ce procédé. Le sein contient en son centre la glande mammaire, cette chère productrice de lait. Autour de cette glande s’est tissé tout un réseau fibreux. Par-dessus ce réseau passe un muscle que nous ne soupçonnerions même pas, celui du cou. Il se déploie par extension jusqu’à la base de nos seins. Cette ramification fibro-musculaire rencontre et se lie au muscle pectoral au travers d’une sorte de tendon, nommé ligament de Cooper. C’est à ce fameux ligament que nous devons le maintien mécanique naturel de notre poitrine.


Alors devez-vous vous jeter sur votre poubelle pour y engouffrer votre panoplie de soutiens-gorge une fois la lecture de cet article achevée ? Bien sûr que non, à défaut de chasser les armatures, armez-vous tout de même de prudence ! Dans votre vie quotidienne, votre poitrine n’est pas autant sollicitée, alors par confort et aisance, leur utilisation reste encore privilégiée. En l’occurrence, une fois votre jogging enfilé et que vous vous apprêtez à courir, vous balader en vélo ou vous remettre en forme avec du fitness, n’hésitez pas à vous débarrasser de tout ce qui pourrait emprisonner votre poitrine. Et surtout n’oubliez jamais, il est sain de libérer ses seins !


Emilie Gardes