Narcolepsie : une maladie du sommeil encore méconnue

Publié le Lundi 25 Mars 2013
Narcolepsie : une maladie du sommeil encore méconnue
Narcolepsie : une maladie du sommeil encore méconnue
La Journée du sommeil qui a eu lieu le vendredi 22 mars est l'occasion de se pencher sur la narcolepsie, une maladie rare et encore méconnue qui touche 20 à 30 personnes pour 100 000 habitants.
À lire aussi


Si le manque de sommeil est un problème pour de nombreux Français, trop dormir en est aussi un pour 20 à 30 personnes sur 100 000 habitants. C'est en effet la proportion de personnes atteintes de narcolepsie, une maladie rare qui se manifeste généralement vers 15 ou 35 ans.

Contrairement à l’insomnie, la narcolepsie est encore assez méconnue. Aussi, à l’occasion de la journée du sommeil, organisée vendredi 22 mars par l'Institut national du sommeil et de la vigilance (InSV), cette maladie rare a pu être mise en lumière.

Le Dr Sylvie Esnault, responsable de l'unité de sommeil au CHRU de Brest, explique au site internet du Télégramme : « Il faut distinguer la narcolepsie de la simple somnolence dans la journée, liée à un manque de sommeil chez l'adolescent trop absorbé par son ordinateur ou son téléphone et qui ne dort pas assez la nuit. » Car la somnolence est l'un des premiers signes de la maladie, qui se caractérise également par des cataplexies (brusques accès de faiblesse qui peuvent entraîner un simple relâchement du visage, une difficulté à prononcer les mots mais aussi un dérobement des genoux et la chute du malade) provoquées par des émotions positives ou négatives. Les malades sont en général soignés avec des psychostimulants pour lutter contre la somnolence et par des thérapies qui leur permettent de mieux gérer leurs émotions et de diminuer la fréquence des crises de catalepsie, comme la relaxation.

Au-delà de la prise de médicaments, « l'hygiène de vie est [...] importante » pour ces malades. « Ces patients doivent faire des siestes dans la journée en plus d'une nuit de sommeil. La sieste est d'ailleurs à recommander à tout le monde », souligne le médecin. Ces courts sommeils sont en effets excellents pour la mémoire et la concentration alors mettez vos a priori de côté et découvrez les secrets d'une sieste réparatrices avec le docteur Éric Mullens.

Elodie Cohen Solal

VOIR AUSSI

Sommeil : dormir trop peu perturbe les gènes
Sommeil : bruit, lumière et température perturbent un Français sur deux
Troubles du sommeil : 5 conseils pour bien dormir