Pourquoi les femmes se remettent-elles à fumer ?

Idem pour les non-diplômés. Dans cette tranche de la population, l'on serait passé de 24% à 25,3% de fumeurs très réguliers. Comment l'expliquer ?

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Et si le Covid avait aggravé la consommation de clopes ?

Et si le Covid avait aggravé la consommation de clopes ? C'est ce que suppose une étude de Santé Publique France publiée le 13 décembre.

En 2021, en France, plus de trois adultes de 18-75 ans sur 10 ont déclaré fumer (31,9 %), et un quart ont déclaré fumer quotidiennement (25,3 %), et ce sur un échantillon de plus de 30 000 personnes.

Une légère augmentation par rapport à l'année 2019. Et notamment, parmi les femmes. Ainsi le tabagisme quotidien chez ces dernières serait passé en deux ans de 20,7% à 23%.

Idem pour les non-diplômés. Dans cette tranche de la population, l'on serait passé de 24% à 25,3% de fumeurs très réguliers. Comment l'expliquer ?

Santé Publique France nous donne un élément de réponse : '"un impact de la crise sociale et économique liée à la Covid-19 ne peut être exclu".

Selon l'organisme, "la cigarette peut être perçue comme un outil pour gérer le stress ou surmonter les difficultés du quotidien".

Ce qui éclaire un élément : "Ce sont les plus modestes, ceux qui sont les plus loin du soin qui fument le plus", a observé le ministre de la Santé François Braun.

En somme, la crise du covid a exacerbé la précarité économique, et les vulnérabilités diverses, ce qui n'a fait qu'augmenter le tabagisme chez les catégories de population les plus fragilisées.