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L'étonnant rétropédalage de Marine Le Pen sur la constitutionnalisation de l'IVG

Marine Le Pen, présidente du groupe du Rassemblement national à l'Assemblée nationale, a déposé un amendement sur l'IVG, afin d'intégrer ce droit à la Constitution.
Marine Le Pen, présidente du groupe du Rassemblement national à l'Assemblée nationale, a déposé un amendement sur l'IVG, afin d'intégrer ce droit à la Constitution.
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© Abaca
L'étonnant rétropédalage de Marine Le Pen sur la constitutionnalisation de l'IVG
Pourquoi Marine Le Pen propose-t-elle d'intégrer à la Constitution le droit à l'IVG ?
Marine Le Pen, présidente du groupe du Rassemblement national à l'Assemblée nationale, a déposé un amendement sur l'IVG, afin d'intégrer ce droit à la Constitution.
Rappelons qu'en 2012, Marine Le Pen entendait dérembourser les procédures qu'elle qualifiait d'"avortement de confort".
10 ans plus tard, elle expliquait au Monde que "cette agitation" autour de la constitutionnalisation du droit à l'avortement ne lui paraissait "pas justifiée".
Jordan Bardella, président par intérim du RN, affirmait à l'unisson : "Aucun mouvement politique sérieux ne remet en cause en France la loi Veil".
Comment expliquer ce retournement ?

D'aucuns voient là une manière stratégique de dédiaboliser l'image du RN.

Mais aussi, de se confronter à la France insoumise et au parti de la majorité présidentielle, Renaissance, qui vont également déployer leurs propositions de loi constitutionnelle.
"Ce que proposent les Insoumis et la majorité, ce n'est pas de protéger la loi Veil mais de garantir le droit à l'avortement sans condition et sans délai", a déclaré le député RN Jean-Philippe Tanguy
"Notre proposition correspond davantage aux attentes des Français. Il faut protéger le droit à l'IVG tel qu'il existe" sans pour autant "ouvrir encore plus les délais de l'IVG", a-t-il poursuivi.