Asterix : Uderzo victime d’abus de faiblesse…selon sa fille

Publié le Mardi 29 Mars 2011
Asterix : Uderzo victime d’abus de faiblesse…selon sa fille
Asterix : Uderzo victime d’abus de faiblesse…selon sa fille
Un nouvel épisode judiciaire commence chez les Uderzo. Cette nouvelle affaire d'héritière qui protège les intérêts de ses parents vieillissants a un goût de déjà vu. Retour sur la dernière aventure d'Astérix chez les Bettencourt…
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S’agit-il d’une simple affaire de gros sous ou quelque chose de grave se passe-t-il dans la famille Uderzo ? Cette fois encore,  c’est la justice qui devra trancher. Sylvie Uderzo a fait savoir qu’elle avait déposé plainte pour abus de faiblesse, dans une interview accordée ce matin au Parisien «  Je veux que la justice établisse que mes parents ont été victimes d’aigrefins qui ont pillé et brisé une famille, puis déclare également que son père est victime d’abus de faiblesse ». Selon la fille d'Uderzo, depuis des années l’univers autour de ses parents a beaucoup changé et leur fortune suscite des convoitises. Alors que tout semblait calme depuis quelque temps pour le co-auteur d’Astérix et sa famille, les polémiques sont relancées avec cette nouvelle plainte.

Uderzo, 84 ans, n’est pas de l’avis de sa fille et il l’a fait savoir à l’AFP dans un communiqué "La vérité est que ma fille et son mari n'ont pas accepté que je les écarte, en 2007, de la direction des éditions Albert-René. Depuis lors, ils me harcèlent judiciairement en multipliant de vaines procédures à l'encontre de ma femme et de moi-même".

Le problème familial ne date pas d’aujourd’hui, mais de la reprise par Hachette Livre en 2008, de la majorité (60%) du capital d'Albert-René, (l’éditeur des neufs derniers albums d'Astérix). Sylvie, la fille d’Albert Uderzo avait alors gardé 40% d'Albert-René, des parts qui depuis ont été revendues à Hachette Livre détenant désormais la totalité du catalogue des 33 albums sortis. A cette affaire s’était rajouté un conflit avec le gendre d’Uderzo qui s’est terminé en justice et aux prud’hommes.

Mais ils sont fous ces Romains…