Sarkozy a "envie" de se présenter à la présidentielle 2017, selon Bussereau

Publié le Jeudi 31 Octobre 2013
Xavier Colas
Par Xavier Colas Journaliste
Sarkozy a "envie" de se présenter à la présidentielle 2017, selon Bussereau
Sarkozy a "envie" de se présenter à la présidentielle 2017, selon Bussereau
Dans cette photo : Nicolas Sarkozy
L'ex-secrétaire d'Etat aux transports, Dominique Bussereau, a estimé ce jeudi 31 octobre sur RTL, que Nicolas Sarkozy avait « l'envie » d'être candidat à l'élection présidentielle de 2017.
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Nouvel épisode dans l'éternel retour à la politique de Nicolas Sarkozy. Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat aux Transports durant le précédent quinquennat, a déclaré au micro de Jean-Michel Aphatie avoir le sentiment que l'ex-président de la République serait candidat en 2017. Je l'ai vu récemment (…) je suis ressorti de cette rencontre avec l'idée qu'il serait candidat », a indiqué le député UMP de la 4e circonscription de Charente-Maritime. « Il n'y a pas un visiteur de Nicolas Sarkozy, depuis qu'il a quitté l'Elysée, qui ne ressorte pas avec l'idée que Nicolas Sarkozy a envie d'être candidat », a-t-il ajouté.

Passage obligé par la case primaire


Toutefois, hors de question pour Dominique Bussereau que l'ancien chef de l'Etat ne passe pas par la case primaire en cas de velléités. « Nous avons voté le principe pour sortir de nos problèmes et il faut le respecter », a-t-il jugé. Et l'élu UMP de poursuivre : « En tout cas pour l'instant, Nicolas Sarkozy n'est pas le seul à penser à la prochaine échéance présidentielle, estime Dominique Bussereau, qui cite pêle-mêle Bruno Le Maire, Laurent Wauquiez, François Fillon, Jean-François Copé... ».

Dans les rangs de l'UMP, d'aucuns souhaiteraient avancer la primaire, initialement prévue fin 2016 au début d'année. Parmi eux, Alain Juppé. « C'est une question, si on considère » que les compétitions entre les différents candidats UMP pour 2017 « pourrissent l'atmosphère » a expliqué l'ex-Premier ministre, dimanche 27 octobre dans Le Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro. Une idée également défendue par le député et président du Conseil général des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti. «Plus tôt elle aura lieu, plus elle garantira l'unité pour plus tard », a jugé le filloniste.

Plus de la moitié des Français « ne regrette pas » Nicolas Sarkozy


Une modification de calendrier qui pourrait mettre à mal la stratégie d'incarnation de l'éternel recours de l'UMP mise en œuvre par Nicolas Sarkozy. Pour l'heure, plus de la moitié des Français (54 %) « ne regrette pas », l'ancien chef de l'Etat, selon un sondage CSA pour BFM TV et L'Opinion, publié au début du mois d'octobre.



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