Election du chef du groupe UMP à l'Assemblée : premier round du match Copé/Fillon
Publié le 19 juin 2012 à 12:32
Par Marion Roucheux
L'âpre bataille pour la tête de l'UMP est lancée. Première étape : le choix du chef de file des députés de droite à l'Assemblée nationale. A travers ce choix, c'est la lutte entre Jean-François Copé et François Fillon pour la tête du parti qui se joue en filigrane.
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Premier round. Après la sévère défaite de la présidentielle et des législatives, la première étape pour l’UMP est de nommer le chef de son groupe à l’Assemblée, un groupe de députés qui a perdu plus de 100 sièges suite aux derniers scrutins. A travers cette nomination, c’est un autre match qui se joue : celui pour la tête du parti de droite, qui se dispute d’ores et déjà âprement entre Jean-François Copé, Secrétaire général de l’UMP et François Fillon, ex-Premier ministre.

Les candidatures au poste de chef de groupe à l’Assemblée sont ouvertes jusqu’à mardi soir, 18h. Christian Jacob, chef de file des députés UMP depuis 2010 et proche de M. Copé, a officialisé sa candidature lundi, assurant qu’il incarnerait « un quinquennat de combat, de résistance et de reconstruction ». S’il part favori, d’autres sont également dans les rangs. Ainsi, Hervé Gaymard a déclaré sa candidature lundi soir, promettant d’être un président « impartial » face au duel Fillon/Copé annoncé.

Autre candidature tout juste déclarée, celle de Xavier Bertrand, proche de François Fillon, qui a été réélu de justesse dimanche dans l’Aisne. Il a fait sa déclaration mardi matin, se promettant d’être l’incarnation d’« une opposition combative et résolue ». Réélu dans les Alpes-Maritimes, le vice-président du Parti radical Jean Léonetti n'exclut pas non plus de se présenter.

Quant à la tête de l’UMP, pour l’heure, les deux principaux rivaux s’observent avant de lancer l’offensive. Au cœur des débats à venir, la question de la droitisation de l’UMP et de ses valeurs ainsi qu’un retour sur la stratégie du ni-ni ayant marqué le second tour (ni gauche, ni FN). « On va remettre les pendules à l'heure », prévient M. Bertrand, tandis que Jean-Pierre Raffarin impute le double échec électoral à la « dérive droitière » de l'UMP. Quant à Rachida Dati, elle a invité la droite à se « refonder » sur des « valeurs » qui ne « divisent pas ou stigmatisent les Français ».

Crédit photo : AFP

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