Cote d'(im)popularité de Valérie Trierweiler : faut-il aimer la Première dame ?
C’est dit, les Français ne portent pas Valérie Trierweiler dans leur cœur. En effet, selon un sondage Harris Interactive à paraître ce jeudi dans le magazine VSD, ils seraient moins d’un sur trois, 29 % précisément, à avoir une bonne opinion de leur Première dame. À l’opposé, sur les 67 % de personnes interrogées ayant admis le contraire, 43 % disent en avoir une « assez mauvaise opinion » et 24% une « très mauvaise ».
Les raisons d’une telle impopularité ? En premier lieu, l’affaire du tweetgate, toujours très présente dans les esprits. « L'image de Mme Trierweiler s'est nettement dégradée depuis la mi-juin 2012, par rapport à une enquête réalisée quelques jours après sa prise de position discutée en faveur d'Olivier Falorni pour les élections législatives à La Rochelle », souligne d’ailleurs l’institut de sondage. Pour preuve, avant cet incident, près d'une personne sur deux avait une bonne image de celle que l’on se plaît à appeler la « Première compagne ».
On élit le président pas sa femme
Autre point de friction, la journaliste de Paris-Match serait trop omniprésente pour les électeurs. Ainsi, 44% des Français pensent qu’elle occupe une place « trop importante » dans la vie politique depuis l'accession de François Hollande à la présidence de la République tandis que pour quatre Français sur dix, la vie privée du couple aurait « un impact négatif sur l'image qu'ils se font du président de la République ».
On l’aura compris, la cote de popularité de Valérie Trierweiler est au plus bas. Mais une question se pose. Certes, il est, pour des raisons évidentes, essentiel de connaître l’opinion des Français sur le chef de l’État, le Premier ministre ou sur tout autre membre du gouvernement. Mais peut-on en dire autant de la Première dame (ou compagne dans le cas présent) ? Car ce que tout le monde semble oublier, c’est que cette dernière n’a aucun rôle précisément défini dans la vie politique du pays. Après tout, lors des élections, nous avons la responsabilité d’élire notre président. Pour ce qui est de sa compagne, c’est une autre histoire…
Crédit photo : AFP
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