DSK, l'ex-favori regrette son « rendez-vous manqué avec les Français »

Publié le Lundi 19 Septembre 2011
Dans son intervention au JT de Claire Chazal hier soir, Dominique Strauss-Kahn a  affirmé qu’il aurait été candidat à l’élection présidentielle de 2012, s’il n’avait pas été entravé par l’affaire du Sofitel. S’il a abandonné toute éventualité de se présenter, il semble prêt à reprendre du service au niveau économique, pour un pays qui en a bien besoin…
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Dominique Strauss-Kahn s’est expliqué hier devant les Français lors du journal de Claire Chazal et n’a pas caché ses regrets de ne plus pouvoir briguer la fonction suprême. En effet, alors que celui-ci, en raison de son devoir de réserve du fait de ses fonctions au FMI, n’avait jamais évoqué publiquement une candidature pour l’élection présidentielle de 2012, il a confirmé qu’il prévoyait de se présenter, avant que tout ne bascule le 14 mai.

Pas d’acte manqué
Ex-favori de la gauche dans les sondages pour 2012, DSK déplore ce « rendez-vous manqué avec les Français » et s’en excuse, mais refuse de croire à un « acte manqué », « Je ne crois pas à cette thèse psychologisante », a-t-il affirmé. Il ne sera pas candidat, et ne prendra pas position pour l’un des prétendants à l’investiture socialiste, même s’il reconnaît une amitié avec Martine Aubry, qui l’a soutenue tout au long de cette épreuve, confirmant l’existence d’un pacte entre eux deux, qui devait les empêcher de s’affronter. L’ex-ministre n’a pas dit s’il se prononcerait pour un candidat lors de la campagne des présidentielles.

Comment DSK voit-il son avenir politique ?
Alors que l’opinion a plusieurs fois exprimé son souhait de ne pas voir DSK réintégrer le débat politique, celui-ci n’a pas écarté toute possibilité de revenir par telle ou telle (petite) porte, après avoir pris « le temps de réfléchir », puisque sa vocation semble être la politique :  « toute ma vie a été consacrée à essayer d'être utile au bien public et on verra... ».
Interrogé ensuite sur la situation économique en Europe, l’ex-patron du FMI s’est montré moins timoré, critiquant à mots couverts la gestion de cette crise par le gouvernement actuel. L’avenir se prépare tous les jours…

(Source AFP)
(Crédit photo : AFP)



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