Rencontre avec Sophie N. : la banque, c'est son métier !

Publié le Vendredi 02 Juillet 2010
 Lazard
Par Lazard
Rencontre avec Sophie N. : la banque, c'est son métier !
Rencontre avec Sophie N. : la banque, c'est son métier !
Sophie N. est responsable des Banquiers Privés au sein du département Gestion de Fortune d’une société de gestion française. Après 10 années trépidantes passées dans le conseil en fusions-acquisitions, cette nouvelle expérience dans la finance se révèle particulièrement riche, tant sur le plan professionnel que personnel.
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« J’ai toujours été attirée par les métiers de la finance, depuis mes études à HEC. C’est donc tout naturellement qu’une fois mon diplôme en poche, je me suis tournée vers le conseil en fusions-acquisitions. En effet, à la sortie des grandes écoles, la banque d’affaires est souvent perçue comme le métier phare dans le domaine de la finance.

Très exigeant, demandant beaucoup de capacité de travail, de rigueur d’analyse, de talent de négociateur, parfois difficile, mais toujours passionnant, ce métier a été pour moi source d’un grand enrichissement professionnel : dossiers variés, problématiques complexes, rebondissements imprévus, les banquiers d’affaires sont au cœur de la définition de la stratégie des entreprises. »


Y a-t-il une vie après les fusions-acquisitions ?


Il n’en reste pas moins que le monde de la banque d’affaires demeure un univers très masculin où les femmes sont particulièrement peu représentées. Alors, même si le rôle que les femmes ont à jouer dans ce métier est incontestable, notamment grâce à leur sensibilité particulière, leur qualité d’analyse, et leur perception des situations, parfois très complémentaires de celle des hommes, le métier de banquier d’affaires représente malgré tout un challenge de tous les jours pour une jeune mère de famille !

« C’est dans ce contexte qu’après 10 années passionnantes, j’en suis quand même arrivée à me poser la question : y a-t-il une vie après les fusions-acquisitions ? et surtout, comment valoriser mon expérience dans ce domaine ? Il ne m’a pas fallu très longtemps pour qu’une réponse s’impose à moi : la banque privée. »

Le métier de la banque privée en France s’est profondément enrichi et sophistiqué au cours des dernières années pour répondre à des problématiques exprimées par des clients chefs d’entreprises de plus en plus exigeants, habitués à faire appel aux conseils avisés des banquiers d’affaires sur leur patrimoine professionnel. Souvent moins prisé des jeunes diplômés, ce métier de la finance répond pourtant à des attentes fondamentales du point de vue des clients : quels conseils suivre pour la gestion financière de leur patrimoine privé ?


Le strict respect de la confidentialité

Le Banquier Privé a la responsabilité globale du suivi de la relation avec son client et s’intéresse à la bonne organisation de son patrimoine, en combinant une optimisation fiscale, une allocation d’actifs à la fois conforme aux objectifs et contraintes du client et adaptée en permanence aux anticipations de marché, et la sélection de supports d’investissement performants.

«Je me suis très vite sentie à l’aise dans mon nouveau métier de Banquier Privé, qui revendique un certain nombre de valeurs communes avec celles du Banquier d’Affaires : un conseil indépendant et sur-mesure d’aide à la décision, l’accompagnement de nos clients sur la durée dans leurs réflexions patrimoniales, stratégiques et financières, une connaissance approfondie des entreprises et des marchés financiers, un accent fort mis sur la qualité du service rendu aux clients et le strict respect de la confidentialité. Il m’a également ouvert de nouvelles perspectives, notamment en terme de management et de responsabilité dans les orientations stratégiques de mon entreprise. Enfin, d’un point de vue qui m’est totalement personnel, ce tournant me permet de répondre de façon plus satisfaisante à l’éternel dilemme de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, auquel la majorité des femmes sont confrontées : mon rythme de travail, s’il reste toujours aussi intense, est malgré tout devenu plus prévisible ! »



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