Top 10 des moments les plus stressants de la période des fêtes de Noël

Publié le Jeudi 06 Décembre 2012
Top 10 des moments les plus stressants de la période des fêtes de Noël
Top 10 des moments les plus stressants de la période des fêtes de Noël
Tous les ans, on se promet de faire mieux. On envisage même d’inclure dans sa liste de bonnes résolutions de l’année : « mieux gérer la période des fêtes ». Hélas ! Par quelque cruel coup du sort, le même schéma immuable se répète. Quid des 10 moments les plus stressants de « la plus belle période de l’année».
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1. Les courses des derniers jours avant Noël (surtout le samedi…)


Six semaines en avance minimum, on part « en repérage », on note soigneusement les idées et les prix. Et le dernier samedi, ô horreur, on se retrouve avec huit noms non cochés sur la liste. On en évacue le maximum sur Amazon puis, en désespoir de cause, on se résout la mort dans l’âme à retourner sur la piste de marathon.

Dès le départ, il faut cinq tours des trois étages de parking du centre commercial pour trouver un trou de souris où se faufiler en mode « collé-serré ». Dans les magasins, la cohue est pire qu’en période de soldes, la queue vers les caisses nécessite des panneaux lumineux tellement elle est longue. Résultat : une des pires sorties en couple ou en famille de l’année. Solution : vivent les e-boutiques, jamais encombrées et ouvertes 24 heures/24 !

2. Le choix du cadeau de Belle-Maman


Voilà un point qui pourrait à lui seul justifier la rédaction d’un livre entier. Entre l’anniversaire, la fête des mères et Noël, on a déjà épuisé le réservoir à idée de cadeau plusieurs années auparavant - l’inconvénient d’être avec son fiston d’amour depuis des années. Après le bibelot en cristal, le pull en cachemire, le sac, le CD/DVD, le roman, les places de spectacle, tous en nombre multiple, que reste-t-il ?

Quant à votre Loulou, il n’est pas d’une grande aide. « Chéri, on achète quoi pour ta mère ? » « M’en fous ! » Évidemment, si comme le Mark Darcy de Bridget Jones, le pauvre chou n’a droit qu’à une horrible cravate ou un chandail ridicule en retour, pas étonnant que la question ne le passionne guère! Compréhensive, vous finissez par prendre sur vous d’aller lui acheter "Guide de la Belle-mère parfaite", histoire de la faire enrager.

3. La fête de Noël du bureau… avec la famille


Étrange comme un événement si simple et bon enfant entre collègues peut tourner rapidement au cauchemar dès qu’on y inclut les familles ! Car cette soirée, c’est celle où :
- Notre petit dernier repu de gâteau vomit sur les mocassins patinés du Grand Manitou après avoir couru pendant une demi-heure à travers la salle.
- Des épouses glaciales aux lèvres pincées vous dévisagent de haut en bas, puis en sens inverse, en vous gratifiant d’un regard avec double ration de givre.
- Notre chéri fait la tronche parce qu’un collègue bourré nous serre d’un peu trop près pendant un slow.

4. La recherche du jouet que c’est-çui-là-que-je-veux-et-pas-un-autre


Les fabricants de jouets n’ont décidément pas encore compris l’équation simple suivante : le budget pub pour un jouet doit être INFERIEUR OU EGAL au stock produit.

Chaque année, tous les enfants du pays veulent le même robot, la même poupée, le même LEGO. Alors, quand après plusieurs jours de recherches infructueuses dans TOUS les magasins de l’enseigne, on en trouve un dernier en rayon, alléluia, les cloches chantent ! Et que les autres fofolles qui pensent nous arracher le trésor des mains se tiennent bien, car on est fin prête pour le combat de catch.

5. Le goûter de l’école où il faut emmener un gâteau confectionné par sa maman


Il existe une catégorie de mamans hors normes, qui arrivent toujours fraîches et disposes comme si elles avaient dormi dans un caisson à oxygène, et dont les doigts de fée créent de merveilleuses pâtisseries, comme tout droit sorties d’un livre de cuisine, aussi ravissantes pour les yeux que pour les papilles ? le tout sans abîmer leurs ongles manucurés.

Et puis, il y a la majorité, pauvres malheureuses qui apportent un gâteau tout aplati et légèrement brûlé sur les bords. Difficile quand on s’y prend au dernier moment, parce qu’on jongle entre un travail d’esclave, les enfants, la préparation des fêtes et les autres corvées. En dernier recours, il y a le gâteau tout fait qu’on dérange - un peu - exprès, histoire de lui donner un air de « fait maison » ! Hé, aux grands maux les grands remèdes !

6. La préparation de la réception


Cette année, c’est votre tour de jongler entre les partisans du buffet froid léger et la traditionnelle dinde des irréductibles conservateurs.

Premier casse-tête chinois : la composition du menu, entre la tante végétarienne, le cousin allergique aux fruits de mer, la belle-sœur qui ne mange pas de porc…, il faut quand même veiller à ce que tout le monde sorte repu de table. Et on a beau s’appliquer, suivre la recette à la lettre, on sait déjà qu’on n’échappera pas aux réflexions du style « Alors, tu as réussi à nous cuisiner un truc comestible cette année ? »

Ensuite, on s’aperçoit qu’on n’a pas assez de couverts assortis pour tout le monde. Tant pis, on choisit les tropiques comme thème, et on dresse une table aux couleurs de l’arc-en-ciel. Aloha !

De son côté, avec ce menu éclectique, Chéri, lui s’arrache le reste de ses cheveux pour trouver le vin pour accompagner. Inutile de compter sur son soutien !

7. Le repas familial


Que ce soit dans votre famille ou dans la belle-famille, les points sensibles susceptibles de gâcher la fête ne manquent pas : organisation défaillante, plan de table hasardeux, vieilles rancœurs, blagues vaseuses de l’oncle lourdaud, cadeaux pourris, discussions politiques, débats sociaux...

Et même si on arrive à éviter la polémique sanglante durant un repas interminable où on a largement compensé toutes les privations de l’année, ce genre de réunion est celle des remarques douces-amères : « Toujours pas casée, quelle chance ! », « Jolie robe, mais elle te fait un peu grossir, non ? », et autres amabilités. Rajoutez-y les cris des enfants, et c’est la migraine assurée !

8. L’envoi des vœux


Soyons magnanimes et reconnaissons que depuis l’invention des texto et du mail, la Femme a réalisé des économies substantielles en termes de cartes postales, timbres, temps passé à la Poste et crampes du poignet.
Il suffit d’établir deux listes : les « happy few » qui méritent un message personnalisé, et le reste. « Joyeux Noël à toi et ta famille » est amplement suffisant. On sélectionne les noms dans son répertoire et hop ! C’est envoyé !
En revanche, sachant que tout le monde a recours à la même technique et qu’on n’est pas particulier aux yeux de tous, prévoir la réception de messages du même acabit tout au long de la journée, et préparer la réponse : « Merci, toi aussi ! »

9. L’échange de cadeaux


Quand on a une experte du « party-planning » qui procède bien à l’avance au tirage des « binômes-cadeaux », les choses sont tout de même diablement plus simples. Mais dans une smala pas organisée pour un sou, composée d’hommes et de femmes, âgés de 7 à 77 ans, on choisit la facilité et on achète un cadre photo, une boîte de chocolats, un mug… Pas forcément excitants, mais tellement passe-partout !

Puis, on s’entraîne plusieurs jours à l’avance pour prendre l’air surpris et ravi de celle qui reçoit un ensemble de sous-verres en plastique, et transformer sa grimace de dépit en un sourire de circonstance, PLUS un grand merci « Oh, comme c’est gentil, il fallait pas ! » - mais vraiment pas, quoi !

10. La pesée du 26 au matin


Entre le chocolat, le foie gras, les petits fours, la dinde, les fromages, la bûche et l’alcool, que celles qui n’ont pas fauté lèvent le doigt ! On a beau tout retirer le 26, culotte et lunettes y compris, l’écran persiste désespérément à afficher trois chiffres de trop. Attention, ne comptent pas celles dont une méchante gastro ou une gueule de bois carabinée ont tout fait perdre !


Rendez-vous en janvier pour une diète stricte, beaucoup de sport et un serrage de ceinture sévère dû à un solde bancaire rouge vif. « Je te jure, chéri, on a piraté ma carte bleue ! » Pourquoi ce n’est pas le corps qui s’allège et le portefeuille qui s’alourdit ?