Bac 2013 : Vincent Peillon part en guerre contre la triche

Publié le Jeudi 06 Juin 2013
Bac 2013 : Vincent Peillon part en guerre contre la triche
Bac 2013 : Vincent Peillon part en guerre contre la triche
Alors que la plupart des élèves de terminale sont encore en pleine révision du baccalauréat, le ministre de l'Éducation nationale part en guerre contre la fraude. Afin de réduire le taux de triche pendant cet examen, il prévoit ainsi de renforcer le dispositif de sécurité dans les centres d'examens. Parallèlement, une campagne de sensibilisation vient d'être lancée sur le Web.
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Dans quelques jours, débuteront les premières épreuves du baccalauréat ; et cette année, le mot d’ordre est « tolérance zéro » face à la triche. En déplacement dans un lycée de Noisy-le-Sec, le ministre de l’Éducation nationale a d’ailleurs dévoilé, mercredi, sa campagne de sensibilisation anti-fraude, qui se déclinera, sur Internet, via des bannières rappelant que « la triche nuit gravement à la scolarité ».   

Concrètement, Vincent Peillon entend renforcer le dispositif de sécurité qui encadrera cette édition du baccalauréat. Ainsi, après avoir été expérimentée l’année dernière dans certains secteurs, la présence de détecteurs de téléphones portables sera généralisée dans les 30 académies du pays. Le ministère a en effet demandé à chaque recteur de s’équiper de ces petits boîtiers permettant de repérer l’usage d’un téléphone mobile pendant le déroulement d’une épreuve dans un rayon de 15 à 20 mètres. Toutefois, ces détecteurs ne seront pas dans tous les centres d’examen. « Il va surtout s’agir d’un outil de dissuasion, même si c’est mieux que rien », confie dans les colonnes du figaro.fr, Philippe Tournier, secrétaire général du Snpden-Unsa, le principal syndicat de proviseurs.

Les téléphones portables sont les principaux outils de triche des élèves. Pour preuve, en 2012, sur les 419 cas de fraude recensés parmi les quelque 700 000 candidats, 166 étaient liés à l’usage d’un mobile. La traditionnelle antisèche en papier, mise en cause dans une centaine de dossiers, a toutefois encore de beaux jours devant elle. Les tentatives de communication entre les candidats (46), l’utilisation de documents non-autorisés (30) et les usurpations d’identité ferment la marche de ce palmarès. À noter également que 298 candidats ont été sanctionnés l’an dernier (contre 266 en 2011), parmi lesquels 140 ont été interdits d’examens pendant un à cinq ans. En 2011, ils n’avaient été que 67 dans ce cas.

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