Harcèlement sexuel : Georges Tron corrobore la thèse du complot

Publié le Vendredi 18 Mai 2012
Dans un entretien accordé au Parisien ce matin, George Tron, le député-maire UMP de Draveil, assure que les poursuites judiciaires pour « viol » et « agression sexuelle » auxquelles il fait face sont montées de toutes parts. La branche locale du Front National serait à l'origine de ce complot politique.
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« Personnellement, je me suis découvert une capacité à me révolter que je ne soupçonnais pas. Je n’ai jamais eu un moment de découragement. » Georges Tron n’en doute pas : il a été victime d’un complot politique orchestré par un noyau dur du FN, qui y trouvait « un intérêt politique, immobilier ou financier ». Mis en examen pour viol et agression sexuelle en réunion et par personne ayant autorité en juin dernier, le député-maire UMP de Draveil a assisté à une confrontation de 5 heures 30 avec ses deux accusatrices, Eva Loubrieu et Virginie Faux, le jeudi 10 mai : « La confrontation a confirmé tout ce que j’indiquais depuis le début. A savoir la construction, sur la base de mensonges, d’un scénario complètement artificiel préparé de longue date et auquel les plaignantes ont prêté toute leur énergie. Leur volonté de trop en faire a abouti à révéler, lors de ces confrontations, la nature de leurs liens avec les comploteurs. »

Pour l’instant, l’instruction est en cours, mais Georges Tron, en liberté sous contrôle judiciaire, espère un non-lieu : « Je ferai tomber les gens qui ont monté ce coup-là, en révélant leur cynisme et leur bassesse, et ils tomberont ». Aux côtés des deux plaignantes, une douzaine d’autres femmes, pour la plupart des anciennes employées de la mairie de Draveil, ont témoigné d’un comportement déplacé de Georges Tron. Des témoignages que l’accusé considère comme des éléments de la « mise en scène des comploteurs ».

Georges Tron a diffusé dans la semaine des tracts expliquant sa thèse du complot dans la 9ème circonscription de l’Essonne, où il est candidat à sa propre succession aux législatives de juin. Une façon de faire oublier ces accusations publiques qui l’avaient poussé à démissionner de son poste de secrétaire d'Etat à la Fonction publique le 29 mai 2011.

Laure Gamaury


Source : Le Parisien

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