Pédophilie : deux ans de prison pour un prédateur opérant sur Facebook

Publié le Mardi 16 Juillet 2013
Pédophilie : deux ans de prison pour un prédateur opérant sur Facebook
Pédophilie : deux ans de prison pour un prédateur opérant sur Facebook
Un homme âgé de 44 ans a été condamné par le parquet de Nancy à une peine de deux ans d'emprisonnement pour agression sexuelle sur mineur. L'homme agissait sur Facebook avec un faux profil pour trouver ses futures victimes.
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En se faisant passer pour un adolescent sur Facebook, un homme de 44 ans rencontrait de jeunes victimes avant de les faire venir à son domicile. De jeunes garçons parfois âgés d'une dizaine d'années seulement ont été reçus par le pédophile. Certains d'entre eux ont été victimes de « légers attouchements » qui n'ont pas entraîné de poursuites, indique l'AFP.

Le parquet stipule néanmoins qu'il y a eu « plusieurs rencontres et plusieurs victimes, mais une principale avec des attouchements et des fellations sur et par le mineur ». Me Aline Vaissier-Catarame, l'avocate de la principale victime est revenue sur le mode opératoire du pédophile quadragénaire : « Mon client avait été contacté sur son compte Facebook par un soi-disant gamin de 14 ans, qui avait commencé à discuter avec lui de plein de choses ».

Une tactique qui a fonctionné auprès de l'adolescent. En effet, celui-ci s'est rendu chez son agresseur qui lui avait auparavant précisé qu'il était en fait plus âgé que ce qu'il avait pu indiquer sur son profil. L'avocate du jeune homme précise : « Il n'y a pas eu de violence physique ni menaces mais c'est pire que ça, c'était une emprise malsaine d'un adulte sur un gamin », qui ne tenait « pas vraiment » à avoir cette expérience.

Le quadra était déjà sous contrôle judiciaire au moment de l'affaire pour des faits de corruption de mineurs, mais n'avait jamais été condamné jusqu'à présent. Des photos pédo-pornographiques ont été retrouvées par les enquêteurs à son domicile. L'homme vient d'être condamné à deux années de prison assorties de 5 ans de suivi sociojudiciaire.

Me Aline Vaissier-Catarame déplore quant à elle que ce genre d'affaire se soit banalisé ces dernières années, estimant que ces cas de pédophilie qui naissent sur Internet ne sont pas sanctionnés de manière adaptée à la dangerosité de la personne vis-à-vis des enfants.

Camille Coutant


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