





Les mannequins toujours plus victimes de skinny shaming ?
Cette forme de body shaming touche les individus, et notamment les femmes, considérées comme "trop maigres" au vu des diktats sociaux. Quand bien même cette culpabilisation a trait à un système lui même criblé d'injonctions et de pressions essentiellement patriarcales : le monde de la mode, l'industrie hollywoodienne, l'univers de la beauté...
Et Victoria Silvstedt ne fait pas exception à ce fléau.
Superstar du mannequinat, la Suédoise a subi de plein fouet une vague de haine... En se contentant de poser en bikini, sous un soleil éclatant. Des jugements à l'emporte pièce qui déferlent sur Instagram, où ces photos sont très relayées...
"Elle n'a que la peau sur les os", "Mange plus !", "C'est un squelette"
Mais encore : "C'est un poulet", "elle n'a pas de formes, juste des os", "c'est affreux", "elle ne s'alimente jamais", "donnez lui un sandwich", "on dirait Jessica Simpson mais en maigre"...
Des remarques qui témoignent d'une virulence systématique, de la part d'internautes masculins mais aussi féminins. Pas vraiment une déclaration de sororité s'il en est. Et qui passe sous silence de vrais problèmes par ailleurs sous couvert d'un jugement permanent...
A savoir ?
La réalité d'un système désormais largement marqué par le "règne" de l'Ozempic, médicament destiné aux personnes diabétiques mais largement manipulé par des personnes non concernées pour ses "vertus" amaigrissantes, comme les mannequins et bien des stars hollywoodiennes, ou encore, les fléaux qui touchent les mannequins depuis les années 90 et le triomphe des super-models, comme les troubles alimentaires.
L'anorexie en premier lieu... Un trouble indissociable du skinny shaming ?