"Je ne suis pas une nympho !" : cette star de Sex and the City défend son rôle sulfureux contre le slut shaming

Je ne suis pas une nympho, faut pas croire ce que disent les journaux.

Kim Cattrall redouble de virulence pour défendre le rôle de sa vie : celui de Samantha, naturellement, personnage culte de Sex and the city, la série d'une génération. Samantha, protagoniste aux activités physiques très prononcées, et cela n'a absolument rien de honteux, assène à juste titre la comédienne...

Soucieuse de réhabiliter l'icône face au slut shaming.

Vous savez, ce jugement systématique porté sur la sexualité des femmes... Sexualité présumée tout naturellement. En fonction de leurs pratiques, leur tenue, leurs attitudes, leurs discours. Or, la star américaine tient à mettre les points sur les i : "Non, Samantha n'est pas une nympho !" 

"Ce n'est pas une nymphomane..."

L'espace d'une interview exceptionnelle relayée par IndieWire, Kim Cattrall dézingue le sexisme ordinaire et ses préjugés déplorables : "Non Samantha n'est pas une nympho dans Sex and the City. Tout le monde grignotait les hors-d'œuvre pendant qu'elle allait directement chercher le steak. Et c'était toujours à ses conditions — c'est ce que j'ai toujours insisté"

Férus de Top Chef et Cauchemar en cuisine, bienvenue. 

L'actrice n'est jamais en rab' de métaphores culinaires, elle persiste et signe : "Elle savourait juste le plat principal, Samantha...  Cependant contrairement à elle, que j'admire, je suis pour ma part une monogame invétérée". Des confessions que n'exigeaient pas forcément les fans, cependant elles témoignent d'un certain franc parler.

Samantha de Sex & The City n'aurait pas forcément trouvé sa place dans les films de Lars Von Trier, donc. Vérité qui vaut ce qu'elle vaut et a surtout le mérite de rappeler le fléau de la stigmatisation sexiste. D'autant plus à l'heure où, montée du masculinisme oblige, la sexualité des femmes n'a jamais été autant jugée.

Samantha, à sa façon, était une figure précurseure. IndieWire d'ailleurs la définit comme une pionnière du mouvement féministe "sex positive" dans la pop culture : une défense du droit au plaisir au féminin comme lutte intime et politique. On est forcément d'accord...