Les 10 fois où notre maman (qu'on adore) nous a foutu la honte

1. Chaque fois que, devant l'école entière, le matin, elle a léché son doigt pour m'enlever des traces de chocolat sur le visage.

2. Quand je suis partie en classe verte. Elle faisait exprès de hurler, sur le quai : " Prends soin de toi mon gros lipampo des îles", hilare. Elle ne m'avait jamais appelée "gros lipampo des îles" avant...

3. Le jour où elle est venue me chercher à la boum de ma copine Jennifer à 11 heures (alors que tout le monde avait a minima la permission de minuit) et que j'étais sur le point de conclure mon premier baiser avec la langue. " Excusez-moi, jeunes gens, je suis la maman de X, est-ce que vous savez où je peux le trouver ? Dites, ça n'est quand même pas une cigarette que je vois là ? ".

4. Quand ma mère s'est achetée un T-shirt Waïkiki parce qu'elle trouvait ça chouette (à la grande époque où c'était la mode).

5. Quand je suis allée à un concert de Patrick Bruel avec elle. Petite salle, moyenne d'âge 70 ans, et ma mère qui beuglait "Patriiiiick !!!" entre deux chansons...

6. Le jour où, pour m'accompagner dans une virée shopping rue Saint-Honoré, elle a cru bon de venir avec des chaussures de MARCHE pour être à l'aise toute la journée (une de ses nombreuses lubies modesques).

7. La dernière fois qu'elle est venue me voir à Paris : elle a parlé TRÈS FORT et à tout le monde dans les transports en commun, discuté des plombes avec la caissière du Monoprix (avec la file d'attente qui grossissait derrière elle) et même un peu flirté avec un serveur.

8. Quand j'ai demandé discrètement dans un restaurant "Tu sais pas où sont les toilettes ?" et qu'elle a hurlé "LES OUA OUA MAIS DEMANDE, MINETTE !"

9. Le jour où je lui ai présenté mon mec et qu'elle lui a raconté tous les moments pathétiques de mon enfance (notamment le jour où mon prof de piano lui a carrément DEMANDÉ que j'arrête les cours avant la fin de l'année car j'étais trop mauvaise, ce qu'en outre, elle ne m'avait jamais dit).

10. Le jour où j'ai dîné chez elle avant de rejoindre des amis et qu'elle m'a obligé à repartir avec un ciré géant parce qu'il pleuvait (et que j'étais en scooter). À chaque fois qu'il pleut, j'ai désormais droit à une vanne d'un de mes potes.