En effet, la quatrième journée du procès de Conrad Murray, poursuivi à Los Angeles pour homicide involontaire pour la mort de Michael Jackson, était consacrée au volet médical de l'affaire. Les pompiers ont mis au jour les incohérences dans les propos du médecin, très proche de la star.
Lorsque les secours ont pénétré la demeure de la star, soit à 12h26, cinq minutes exactement après l’appel du médecin, ce dernier aurait fait de fausses déclarations. Il prétendit que la star était en bonne santé et qu’il ne lui avait administré qu’une dose de somnifère, du Lorazepam. Il clame, de surcroît qu’il aurait appelé immédiatement les secours dès le malaise de son patient. A contrario, les pompiers révèlent que le « patient [était] très mince » et qu’ils trouvèrent dans sa chambre « un appareil à perfusion en intraveineuse, des flacons sur la table de nuit", ainsi que des "bouteilles d'oxygène", signes d’une maladie chronique.
Or selon l'autopsie, c'est le Propofol, un anesthésiant très puissant que le chanteur utilisait comme somnifère, qui a causé le décès. Le médecin a donc été dans l’obligation de reconnaître qu’il en avait administré le matin même, ainsi que les semaines précédentes. Les pompiers ont aussi révélé que l’arrêt cardiaque de Mickael Jackson a dû avoir lieu antérieurement à l’appel de Murray. Non seulement le corps du malade était déjà froid, mais les pompiers n’ont pas non plus pu trouver ses veines. La circulation sanguine avait donc cessé depuis bien longtemps.
Après 40 min de réanimation et bien des efforts, la mort de Michael Jackson sera finalement prononcée à 14H26. Pris de panique, le médecin a donc fait de fausses allégations, ce qui lui coûtera cher puisqu’il risque jusqu’à quatre ans de prison.
(Source : AFP)
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