"Si tu m'aimes pas, tant pis !" : Lou Pernaut "se fout" de prendre du poids

Publié le Jeudi 16 Mars 2023
Clément Arbrun
Par Clément Arbrun Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.
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Invitée dans l'émission "Chez Jordan", Lou Pernaut a privilégié une voix bien à son image : libre et décomplexée. Au sujet de ceux qui critiquent sa prise de poids, la jeune femme rétorque ainsi sans détour : "je m'en fous !".
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Cela ne risque pas de plaire aux réacs de tout poil. Invitée sur le plateau de l'émission de Jordan de Luxe Chez Jordan ce jeudi 16 mars, Lou Pernaut a privilégié une parole à son image : libre, décomplexée, moderne.

La fille de Jean-Pierre Pernaut et Nathalie Marquay est notamment revenue dans l'émission sur les remarques dont elle peut faire l'objet sur les réseaux sociaux à propos de son physique. Et n'a pas hésité à rappeler à quel point elle n'en a cure. Se confiant sur sa récente prise de poids, elle a ainsi expliqué au présentateur : "Est-ce que tout ça me complexe ? Ça dépend... Par moment oui, si je prends des kilos, mais après je m'en fous".

Un message qu'elle souhaite adresser aux grossophobes, si présents sur les réseaux sociaux.

"Si tu m'aimes pas, tant pis !"

Et le message en question est plutôt limpide, en fait. On l'écoute : "Tu m'aimes ou tu m'aimes pas. Si tu m'aimes pas, tant pis. Je suis géniale !". Un discours délivré dans un grand éclat de rire. Déclaration solaire, épinglant entre les lignes les remarques et jugements ciblant en permanence les femmes, et plus particulièrement les jeunes femmes (c'est le cas de Lou Pernaut, 20 ans) sur des plateformes comme Instagram.

Car sur les réseaux, la grossophobie - le fait de juger voire d'insulter les personnes grosses - et le body shaming en général (le fait d'attaquer et de faire culpabiliser une personne, dans bien des cas les femmes, à propos de son corps) est banalisé. Un phénomène normalisé du virtuel... Au réel. L'an dernier, l'OMS nous alertait l'espace d'une recherche ambitieuse : 63 % des enfants en surpoids risqueraient aujourd'hui d'être victimes de harcèlement.

Raison de plus pour envoyer bouler cette systématique culpabilisation.