"Les femmes ne sont pas en sécurité même avec les gens qui sont sensés prendre soin d'elles et de leur santé." C'est le triste constat qu'a dressé une TikTokeuse, dans une récente vidéo publiée sur le réseau social le 12 novembre, et ayant récolté des centaines de milliers de vues. Dans sa publication, elle raconte l'histoire d'une jeune femme tombée enceinte à la suite d'un viol subie alors qu'elle se faisait opérer sous anesthésie générale. Depuis, en commentaire, les internautes témoignent de leurs inquiétudes.
A lire aussi : Après le procès de Mazan, des "groupes de conversations sur le viol" pouvant rassembler jusqu'à 70 000 membres viennent d'être révélés
Cette histoire, certains la connaissent peut-être déjà. On en avait entendu parler il y a quelques mois lors de la sortie du film "Ça Arrive", de Sabrina Nouchi, sorti en salle le 27 Novembre 2024. Le long métrage raconte le quotidien d'une brigade chargée de recevoir les témoignages de victimes de viols.
Et pour la promotion du film, les acteurs ont lu des témoignages issus d'histoires vraies. Dont celui de Solenne - incarnée par l'actrice Julie Santinacci - une jeune femme tombée enceinte de son violeur après un viol sous anesthésie générale.
A lire aussi : “Si tu cries, je te tue”, le calvaire des joggeuses face aux agressions et aux féminicides
Les vidéos ayant émergé à ce sujet les derniers mois ont permis de mettre en lumière un cas rare mais non-isolé. En commentaires, des internautes ont en effet signalé des faits similaires. "J'ai vécu une chose du même genre, le chirurgien dentiste qui a profité de moi lorsque j'étais en cours de réveil mais je ne savais pas si j'avais rêvé ou pas. sauf que j'ai eu des douleurs vaginales", témoigne par exemple l'une d'entre elles sous cette vidéo.
De quoi en inquiéter plus d'une. "J'ai subi 6 opérations sous AG, je suis en PLS total...Qui sait ce que j'ai pu vivre ? Je préfère ne pas y penser", peut-on lire en commentaire. "J'ai été opérée il y a un mois et ma pire crainte, ce n'était pas la douleur, c'était de savoir qu'ils pouvaient me faire des horreurs pendant que je dormais. Ça me hantait...", "Trauma débloqué pour toutes celles qui devaient se faire opérer... J'ai pas les mots".
Enfin, d'autres appellent à prendre des mesures de sécurité pour ces situations de vulnérabilité : "je suis écœurée d'entendre ça. je veux que l'on mette en place maintenant un témoin sur chaque opération". Certaines ont même pris la décision suivante : "Maintenant je refuse de me faire opérer par un homme".
