





Sydney Sweeney convainc-t-elle encore la critique ?
Aujourd'hui, la star peine à m'émanciper de son statut de sex symbol. Comme on vous l'explique dans la publication ci dessous, Sweeney, à l'instar de Sabrina Carpenter, essuie plusieurs controverses visant ses choix personnels et médiatiques : se mettre en scène de manière volontiers sexualisée, voire hyper sexualisée, un spectacle qui finit par lasser ses fans - comme lorsque l'actrice et productrice décide de... Vendre l'eau de son bain.
C'est du côté de la légitimité artistique que sa renaissance s'opère. Ou doit s'opérer !
Retour de la série choc Euphoria, biopic qui lui a valu une ahurissante métamorphose physique (un portrait de la boxeuse Christy Martin), transposition d'un hit vidéoludique, Sydney Sweeney multiplie les projets et espère ainsi rappeler au monde quelle (très solide) actrice elle est.
Et ça commence aujourd'hui, avec Echo Valley, sortie événement déjà très médiatisée, où la star côtoie l'une des plus grandes actrices d'Hollywood : Julianne Moore. Un duo de choc. Qui cependant n'échappent pas aux foudres des journalistes...
Ainsi dans les pages du Guardian, média de référence britannique, le très influent Peter Bradshaw ne se soucie guère de prendre des gants et rhabille pour l'hiver Echo Valley - en plein été : "Le nouveau thriller de Sydney Sweeney met à rude épreuve la crédibilité... avec un final tortueux qui est surfait et absurde !"
Clou du spectacle : "l'ensemble est d'une invraisemblance frustrante". Voilà qui donne envie : on a l'impression de lire les reviews des pires films de M Night Shyamalan. Cependant, relate le journaliste connu pour ses opinions incisives, Sydney Sweeney est "excellente", à le lire toujours. Ouf.
Seul souci ? On ne l'y voit que trop brièvement. C'est ballot : "Sweeney est absente de l'intrigue pendant trop longtemps pour que la relation entre la mère et la fille, Julianne Moore et elle, soit dramatisée de manière satisfaisante". On est passé à côté d'une qualité.
A l'identique, chez IndieWire, on crie au soufflé qui retombe périlleusement : "« Echo Valley » perd sa raison d’être dès que commence son troisième acte", y grince-t-on, "alors que la première moitié du film semble passer à un genre cinématographique différent toutes les quelques minutes". C'est donc le foutoir dans cette histoire. Sydney là dedans doit s'enticher, achève la critique, de "dialogues débiles" - "goofy lines" dans la langue de Shakespeare.
Triste constat tant Sydney Sweeney est capable du meilleur lorsqu'elle tutoie le drame.
Euphoria n'est pas vraiment une fiction connue pour ses tonalités feel good, il faut dire, et plus que cela, la comédienne américaine est stupéfiante dans un film passé sous tous les radars en 2023 : Reality, oeuvre indé inspirée d'une histoire vraie, où elle prend le contrepied absolu de sa persona médiatique. Hyper sobre, dé-glamourisée, d'une rigueur et d'une précision dans le jeu très impressionnantes.
Si vous l'avez loupé, c'est le moment ou jamais.