Le couple présidentiel est déterminé à gagner son procès en diffamation contre une influenceuse complotiste américaine.
Pour faire taire définitivement les rumeurs selon lesquelles Brigitte Macron serait une personne transgenre, celle-ci va apporter "des preuves scientifiques" à la justice. C'est ce qu'a annoncé l'avocat du couple Macron ce jeudi 18 septembre.
Souvenez-vous, en juillet dernier, Emmanuel et Brigitte Macron ont porté plainte devant une cour du Delaware contre la polémiste américaine Candace Owens. Cette dernière accuse publiquement la Première dame d'être "née homme". Ses vidéos partagées sur les réseaux sociaux participent largement au cyber-harcèlement dont Brigitte Macron est victime depuis de nombreux mois.
Dans sa plainte, le couple présidentiel accuse l'influenceuse complotiste d’une “campagne d’humiliation mondiale”. Leur démarche vise à faire reconnaître légalement le caractère faux, mensonger et humiliant des allégations de Candace Owens.
Dans un podcast de la BBC, mis en ligne le 18 septembre, leur avocat américain - Tom Clare - s'est exprimé au sujet de la préparation du procès. Il a déclaré que "Emmanuel Macron et sa femme, Brigitte, allaient présenter des photographies et des preuves scientifiques à une juridiction américaine" pour prouver que Mme Macron n'est pas une personne trans. Et d'ajouter :
"Si le malaise et la gêne qu'elle ressent à l'idée de s'exposer ainsi sont le prix à payer pour rétablir la vérité et mettre fin à cette situation, elle est prête à 100 % à assumer ce fardeau".
Le harcèlement de Brigitte Macron ne date hélas pas d’hier.
En France, deux femmes, Natacha Rey et Amandine Roy, avaient partagé cette même infox. En septembre 2024, elles ont été condamnées à verser plusieurs milliers d’euros de dommages et intérêts à Brigitte Macron, ainsi qu’une amende de 5 000 euros à Jean-Michel Trogneux, son frère. Si en appel, le 10 juillet, elles ont obtenu la relaxe, les Macron ont annoncé se pourvoir en cassation, déterminés à aller jusqu’au bout de cette bataille juridique.