Stéphane Bern apprécie Manuel Valls et critique François Hollande

Publié le Lundi 09 Juin 2014
Stéphane Bern apprécie Manuel Valls et critique François Hollande
Stéphane Bern apprécie Manuel Valls et critique François Hollande
Dans cette photo : Stéphane Bern
Interviewé dans « La Nouvelle Édition » de Canal + vendredi, Stéphane Bern n'a pas hésité à dire tout le mal qu'il pensait de la réforme territoriale voulue par François Hollande.
À lire aussi


Stéphane Bern serait-il un tantinet remonté contre François Hollande ? Toujours prompt à conter avec passion la vie des anciens monarques, l'animateur de « Secrets d'Histoire » ne s'est pas franchement montré tendre avec le président de la République.

Tout juste nommé chevalier de l'Ordre de l'Empire britannique par la reine Elizabeth II, Stéphane Bern était l'invité ce vendredi de « La Nouvelle Édition » sur Canal + pour évoquer les célébrations du 70e anniversaire du Débarquement, ainsi que la venue en France de la reine d'Angleterre pour une visite d'État de trois jours.

L'occasion aussi, pour la chroniqueuse Anne-Élisabeth Lemoine, de l'interroger sur la réforme territoriale présentée la semaine dernière par François Hollande. Fervent défenseur du patrimoine français, auquel il rend régulièrement hommage dans des émissions comme « Le Village Préféré des Français », Stéphane Bern n'a pas caché ses inquiétudes. « Vous savez, c'est difficile d'emmener des réformes quand vous avez si peu d'adhésion populaire », estime Stéphane Bern, qui conseille plutôt à François Hollande de « s'attaquer aux vrais problèmes, qui est peut-être de regarder comment marche l'économie ». Et de poursuivre, un sourire ironique aux lèvres : « Il y a de très bons livres. Moi, j'ai lu récemment L'Économie pour les Nuls, et ça m'a appris plein de choses. »

S'il se montre plutôt sévère avec François Hollande, Stéphane Bern juge toutefois que « le Premier ministre fait un boulot formidable ». Mais lorsqu'Anne-Élisabeth Lemoine lui demande s'il se voit bien reprendre le rôle de Manuel Valls, il est catégorique : « Oh non, surtout pas. Je suis Tintin reporter chez les rois moi. Si je deviens ministre, je serais condamné au silence. Sourd, muet et aveugle à la fois. Je veux être libre, c'est ça que j'aime. »