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Comment devenir wedding planner ? Rencontre avec Camille De Luca
Publié le 18 février 2011 à 09:00
Par La rédaction
Elle organise le mariage de ses clients, et... un peu plus ! Conseillère, médiatrice, décoratrice, et même confidente : la wedding planner entre rapidement dans l’intimité des mariés, pour n'en sortir qu'après le mariage. Après un engagement d’un an et demi auprès de ses clients, elle aussi peut parfois ressentir un léger "wedding-blues" lorsque la fête est terminée.
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Gérer les petits détails, une organisation mécanique !

« Dans ses missions, la wedding-planner peut, soit organiser le mariage dans son intégralité, soit assurer une simple coordination du jour J. Dans ce cas-là, son rôle est de coordonner les prestataires le jour du mariage et de s’assurer du bon déroulement des évènements. Dans le cas de l’organisation entière de l’évènement, je propose aux futurs mariés différents prestataires, comme les traiteurs ou les DJ, prépare la décoration et coordonne l’ensemble des éléments. En revanche, en matière de robe de mariée ou de costume, je reste souvent en retrait. C’est à la mariée de partager ce moment avec sa mère et ses témoins. »

Une profession récente

« Dans mon parcours personnel, on peut dire que je suis l’exemple même de la wedding planner dont on se méfie. J’ai commencé ma carrière en faisant du droit, puis je suis partie vivre un an en Angleterre. De retour en France, après mon mariage, j’ai eu envie de travailler dans la décoration. Une personne de mon entourage qui savait que le domaine des mariages m’intéressait, m’a proposé de faire un livre. J’ai alors quitté mon travail et enquêté sur le sujet de l’organisation de mariages. C’était le début du métier de wedding planner. On en parlait beaucoup sans trop savoir ce que c’était. Et c’est comme ça que tout a commencé. Après le livre, j’ai monté ma société et travaillé un an de chez moi. Puis j’ai ouvert mon showroom, Bulle et Tulle, qui est indispensable pour accueillir les futurs mariés. »

Camille, une workaholic passionnée

« Sur les aspects positifs du métier, je peux dire que depuis quatre ans que je me lève tous les matins sans avoir l’impression d’aller travailler. Quant aux côtés négatifs, ils sont surtout liés au statut de chef d’entreprise. Je dispose de peu de temps pour moi et j'ai du mal à faire la distinction entre ma vie privée et le travail. Lorsque je rentre chez moi le soir, j’allume mon ordinateur, je réponds à mes mails. Des mamans de futurs marié(e)s m’appellent parfois à 22 heures et je réponds toujours au téléphone ! Le week-end, je travaille encore. C’est un métier qui nécessite un vrai engagement. Avant de choisir d’être wedding planner, il faut bien se renseigner. Il y a peu de places dans ce métier. Je me rends compte que de plus en plus de jeunes filles l’idéalisent. J’insiste sur le fait que nos fonctions dans le domaine de l'évènementiel et de l'organisation occupent une grande part de nos journées. »

Image de marque et dynamisme : les clés de la réussite

« Pour être wedding planner, il faut parler anglais pour pouvoir communiquer avec les clients étrangers. Et avoir son permis, car on a souvent besoin de se déplacer sur les mariages et pour rencontrer les prestataires et les clients. Une présentation soignée est requise pour pouvoir donner une bonne image de marque à nos prestations.
Ma journée-type commence à 9h30. Je réponds aux emails auxquels je n’ai pas pu répondre le soir chez moi. Mon travail implique beaucoup de communication par mail, des demandes de devis aux prestataires et des relances. Je travaille avec trois personnes, chacune gère ses propres mariages. Mais nous savons que nous pouvons compter sur les autres en cas de besoin.
Je tiens aussi les mariés au courant de mes avancées, je leur suggère des idées de décoration. J'établis bien sûr le programme et le déroulement de leur mariage. Parfois certains clients nous consultent très tardivement et nous demandent de les aider dans l'urgence. Dans ces cas-là, notre priorité est alors la recherche de lieux. »

Formation :
Il n’existe pas de formation à proprement parler. Il est possible de faire quelques semaines « en stage » auprès de wedding planners pour apprendre les bases du métier.Camille précise avoir recruté dans son équipe des ex-étudiantes en communication ou en évènementiel. Elle anime occasionnellement des ateliers individuels de formation d'une demi-journée. Pendant trois heures, elle explique à sa stagiaire la création d'entreprise, la relation avec les prestataires et avec les clients.

Salaire :
Le salaire est un pourcentage du montant du mariage. Il s'élève en général entre 10 et 15% du coût final du mariage.

Le site de Bulle & Tulle
Camille de Luca, « Tout pour réussir votre mariage », Les Editions du Mécène, 2008.

Sophie Ughetto

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