Mal de dos : les kinés consultent gratuitement contre les cartables trop lourds

Publié le Mercredi 12 Septembre 2012
Mal de dos : les kinés consultent gratuitement contre les cartables trop lourds
Mal de dos : les kinés consultent gratuitement contre les cartables trop lourds
Durant deux semaines, plus de 200 kinés participent à une campagne lancée par la Fédération des conseils de parents d'élèves des écoles publiques (FCPE) pour lutter contre les cartables trop lourds et les maux de dos qui en résultent. Ils offrent des consultations gratuites aux élèves de CM1, CM2 et 6e du 17 au 29 septembre.
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Le poids d’un cartable ne doit pas dépasser 10% du poids d’un écolier selon les recommandations des masseurs kinésithérapeutes, reprises dans une directive du ministère de l’Education nationale. Au-delà de cette charge, il existe un danger médical pour ces jeunes en pleine croissance. Or, le poids des cartables est en constante hausse révèle Daniel Ribaud Chevrey, fondateur de l’association « Grandir en France » : « On constate une forte augmentation du poids des cartables : en 1997, ils pesaient en moyenne 6,5 kg, c'est passé à 8 kg en 2007 ».

Cette association, qui participe à la campagne « M’ton dos », s’allie avec quelques 200 kinés pour proposer des consultations gratuites du 17 au 29 septembre aux élèves de CM1, CM2 et 6e, établir un diagnostic sur les différents maux de dos et prévenir les douleurs chez les enfants et les adolescents. La Fédération des conseils de parents d’élèves des écoles publiques (FCPE) qui a lancé cette campagne de prévention va même plus loin et en fait un problème de santé publique : « Entre 50 à 60% des collégiens déclarent souffrir d'un mal de dos au moins une fois dans l'année et les problèmes de dos coûtent globalement deux milliards d'euros par an de soins, alors que des mesures efficaces de prévention permettraient d'éviter tout cela ».

Pour Michel Richard, secrétaire général adjoint du Syndicat national des personnels de direction de l’Education nationale (SNPDEN), « la vraie résolution du problème se trouve dans le passage au numérique, les élèves n'auront alors plus besoin que d'un ordinateur portable ou d'une tablette ». Ce qui n’est pas l’avis des professionnels, Frédéric Srour, kinésithérapeute et rapporteur du projet M’ton dos précise « qu’il n’est pas plus facile de rester dans une bonne position devant un ordinateur que de porter un sac. »

Laure Gamaury


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