Forme
Bébés prématurés : la prévention passe par une meilleure information des futures mères
Publié le 14 novembre 2012 à 16:27
Par La rédaction
Face à l'augmentation chronique du nombre d'accouchements prématurés, l'association SOS Préma veut alerter pouvoirs publics et opinion. Elle dénonce notamment le manque d'information entourant les risques de la grossesse.
Bébés prématurés : la prévention passe par une meilleure information des futures mères Bébés prématurés : la prévention passe par une meilleure information des futures mères
La suite après la publicité


Les accouchements prématurés sont de plus en plus nombreux dans les hôpitaux français. SOS Préma, association qui oeuvre pour une meilleur prise en charge des prématurés, a mis en lumière les défaillances de l’accompagnement des futures mères. Depuis 1992, les naissances précoces augmentent significativement. En 2010, 6,6% des nouveau-nés ont été mis au monde prématurément. Une statistique qui a fait dégringoler la France dans le classement des taux de mortalité infantile. De la septième place occupée en 1999, l’Hexagone se trouvait au vingtième rang des pays européens en 2009. Interrogée par le site pourquoi-docteur.fr, la présidente de SOS Préma Charlotte Bouvard a accouché prématurément à 32 semaines de grossesse en raison d’un décollement du placenta.

Selon elle, le nombre de prématurés pourrait diminuer si les femmes enceintes étaient plus conscientes des risques liés à la grossesse. Plus informées, celles-ci pourraient déceler les signes avant-coureurs et se rendre sans attendre à l’hôpital. Le Pr Elie Saliba, vice-président du collectif né de l’association de SOS Préma et de la Société française de nénatologie,  ajoute : « En France, nous avons un très bon système de suivi de grossesse. Mais les femmes doivent être mises au courant des modalités de surveillance qui existent. » L’entretien prénatal devrait être par exemple systématique. Or, seulement 25% des femmes cadres et 18% des femmes non cadres y ont accès. L’information permet également de limiter les comportements à risques, comme l’usage de tabac, alcool ou le surpoids. Les femmes ayant suivi un traitement contre l’infertilité sont également des sujets à risques. « Nous réclamons une politique de santé prématurité spécifique », explique Charlotte Bouvard. A son initiative, des assises autour de la question devant émettre les premières propositions devraient se tenir dans six mois.

Salima Bahia

VOIR AUSSI
Mots clés
Forme Santé bebe mère
Sur le même thème
"Si tu ne passes pas par mon bureau..." : Julie Pietri dénonce le sexisme dans la musique play_circle
Culture
"Si tu ne passes pas par mon bureau..." : Julie Pietri dénonce le sexisme dans la musique
9 avril 2024
Et si on (re)découvrait le meilleur rôle de Pierre Niney... Gratuitement ? play_circle
Culture
Et si on (re)découvrait le meilleur rôle de Pierre Niney... Gratuitement ?
30 janvier 2024
Les articles similaires
En plein Cannes, une invitée... allaite son bébé (et brise un tabou)
Culture
En plein Cannes, une invitée... allaite son bébé (et brise un tabou)
24 mai 2024
"Ca fait bizarre d'être orpheline", témoigne Charlotte Gainsbourg play_circle
Culture
"Ca fait bizarre d'être orpheline", témoigne Charlotte Gainsbourg
9 avril 2024
Dernières actualités
"J'ai fait une fausse couche" : Eve Angeli brise un tabou et se confie sur "le choc" de sa vie
Santé
"J'ai fait une fausse couche" : Eve Angeli brise un tabou et se confie sur "le choc" de sa vie
10 juillet 2024
Et si Sandrine Rousseau était la future présidente de l'Assemblée Nationale ? play_circle
Société
Et si Sandrine Rousseau était la future présidente de l'Assemblée Nationale ?
9 juillet 2024
Dernières news