... Un polar féministe Césarisé comme La nuit du 12 synthétise avec fracas tout cela. Et les actrices ne sont pas épargnées. Sharon peut en témoigner. Triste.
Oui, Sharon Stone a souffert du tournage de "Basic Instinct", l'un des films qui l'a érigé en star planétaire. L'une des plus mythiques femmes fatales d'Hollywood est revenue sur ce douloureux sujet l'espace d'un échange intimiste...
L'espace d'un échange accordé à Bruce Bozzi au sein de l'émission iHeartPodcast, Sharon Stone nous a effectivement appris que Basic Instinct avait pesé dans la balance... lors du divorce de l'actrice, en 2004.
Se battant alors envers son ex-mari Phil Bronstein afin d'obtenir la garde de son fils, Roan, la star a effectivement fait face aux interrogations pour le moins déplacées du juge décidant de ce verdict, relate le Daily Mail.
Ce dernier aurait directement demandé au jeune Roan : "Tu sais que ta mère fait des films sexuels ?". Ce qui aurait dévasté l'interprète de Catherine Trammel. Une méthode pour le moins scandaleuse.
La garde du fils serait finalement revenue à Phil Bronstein. Aujourd'hui, Sharon Stone dénonce un "abus du système". "On a décidé de quelle sorte de mère j'étais parce que j'ai fait ce film", déplore-t-elle encore au sein de l'émission.
On souffle, mais on ne s'étonne guère : c'est là une belle démonstration de "slut shaming".
Le "slut shaming", c'est ce phénomène par lequel on (souvent des mecs) juge une femme selon ses tenues, ses propos, son attitude, ses choix. Et surtout, selon des préjugés bien sexistes allant de pair avec la culture du viol et les fantasmes les plus misogynes