États-Unis : plus de violences conjugales chez les femmes qui avortent

Publié le Mardi 21 Août 2012
États-Unis : plus de violences conjugales chez les femmes qui avortent
États-Unis : plus de violences conjugales chez les femmes qui avortent
Alors que la bourde d'un élu républicain sur le viol faisait polémique lundi, une étude publiée par l'Institut Guttmacher révèle qu'aux États-Unis, les femmes qui avortent seraient plus fréquemment victimes de violences conjugales.
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Alors que la question de l'avortement est au centre des débats aux États-Unis à l'approche des élections, le républicain Todd Akin, avait affirmé dimanche 19 août que lorsqu'une femme était victime d'un « véritable viol », elle tombait rarement enceinte. Une déclaration pour laquelle le candidat du Missouri au Sénat s'est ensuite excusé lundi, évoquant une « erreur ».

Comme pour rebondir sur ces propos, l'Institut Guttmmacher a publié les résultats d'une étude (1) réalisée auprès de femmes subissant un avortement aux États-Unis. Résultat : 7% d’entre elles ont déclaré avoir été victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur partenaire, contre à peine plus de 1% en moyenne au niveau national. Parmi elles, les plus pauvres sont les plus nombreuses à évoquer de tels faits : 9,3% contre 4,4% pour les plus aisées. Toutefois les chercheurs rappellent que ces chiffres ne peuvent être considérés que comme une estimation « prudente », beaucoup de femmes ne déclarant pas ces violences.

(1) Cette étude a été réalisée dans 95 centres médicaux réalisant des avortements auprès de 9 500 femmes.

Source : nouvelobs.fr
Crédit photo : Stockbyte

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