Le voisin d'Ariel Castro, le "tortionnaire de Cleveland", était un tueur de femmes

Publié le Lundi 04 Novembre 2013
Le voisin d'Ariel Castro, le "tortionnaire de Cleveland", était un tueur de femmes
Le voisin d'Ariel Castro, le "tortionnaire de Cleveland", était un tueur de femmes
Y a-t-il véritablement, comme le pense un journaliste américain, « quelque de pourri à Cleveland » ? On pourrait le croire au vu du nombre de criminels résidant dans cette petite ville de l’Ohio aux États-Unis. En effet, deux mois après le suicide d'Ariel Castro, le tortionnaire de Cleveland, les médias révèlent que ce dernier avait pour voisin Elias Acevedo, un autre prédateur sexuel.
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Deux mois après le suicide d’Ariel Castro, surnommé le tortionnaire de Cleveland pour avoir séquestré, violé et battu, pendant plus de dix ans, trois jeunes femmes dans sa maison de Cleveland, les révélations macabres sur cette petite ville de l’Ohio se poursuivent. Selon une information du journal Le Parisien et de cleveland.com, le voisin d’Ariel Castro était lui aussi un homme dangereux. Âgé de 49, Elias Acevedo est aujourd’hui incarcéré pour avoir avoué, à la mi-octobre, les viols et meurtres de deux femmes - Christina Adkins (18 ans) et Pamela Pemberton (30 ans) - perpétrés au début des années 1990. De nombreuses autres femmes l'accusent elles de viols et de séquestration.

>> À lire : Trois femmes retrouvées dix ans après leur disparition à Cleveland - vidéo <<

À cette époque, le quadragénaire résidait sur Seymour Avenue, la rue même dans laquelle Ariel Castro vivait et torturait Amanda Berry, Georgina DeJesus et Michele Knight. Et ce sont justement les investigations autour du tortionnaire de Cleveland qui pousseront les enquêteurs à s’intéresser à Elias Acevedo. Si la date de son procès n’a pas encore été fixée, il comparaîtra toutefois pour 293 chefs d'inculpation.

À noter que fin octobre, un journaliste du Plain Dealer estimait qu’il y avait « quelque chose de pourri » à Cleveland et recommandait aux habitantes de la ville de courir « pendant que les autorités pourchassent les prédateurs ». En effet, comme le rappelle lexpress.fr citant cette source américaine, il y a quatre ans, l’arrestation d’Anthony Sowell, un autre kidnappeur, « avait déjà démontré l'apathie dans laquelle les femmes disparaissaient au grand jour ».