Rythmes scolaires : NKM lance un site pour dénoncer les "ratés" de la réforme à Paris

Publié le Mardi 01 Octobre 2013
Rythmes scolaires : NKM lance un site pour dénoncer les "ratés" de la réforme à Paris
Rythmes scolaires : NKM lance un site pour dénoncer les "ratés" de la réforme à Paris
Dans cette photo : Nathalie Kosciusko-Morizet
Nathalie Kosciusko-Morizet veut mettre la réforme des rythmes scolaires au cœur de la campagne pour les municipales à Paris. La candidate dénonce une réforme appliquée à la va-vite dans la capitale, au préjudice des enfants, des parents et des enseignants. Sur le site nosenfantsmeritentmieux.fr, elle recense témoignages et ratés de la réforme.
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NKM passe à l’attaque sur le sujet des rythmes scolaires. La candidate UMP à la Mairie de Paris est bien décidée à montrer que la municipalité actuelle s’est empressée de mettre en place le réaménagement des rythmes scolaires, sans concertation en amont. « On a l’impression que Paris a été un cobaye pour tester cette réforme », déclarait-elle sur RTL lundi matin. 

La réforme des rythmes scolaires mise en place par le ministre Vincent Peillon augmente le temps de présence à l’école d’une demi-journée par semaine pour tous les élèves du primaire. Ceux-ci ont désormais deux après-midi par semaine consacrées à des activités périscolaires, culturelles ou sportives. La réforme a été appliquée à Paris dès septembre 2013, tandis que la plupart des communes ont préféré attendre la rentrée 2014.

Exigence de transparence

L’ex-ministre et candidate aux municipales parisiennes dénonce une série de ratés dans l’application de cette réforme : fatigue des enfants, choix aléatoire des activités, et mauvaise information des parents. Avec le site nosenfantsmeritentmieux.fr, la candidate UMP veut recenser témoignages et mécontentements pour mener, en cas de victoire aux élections municipales de 2014, une action ciblée. Au micro de RTL lundi matin, elle a insisté sur le besoin de « transparence », « qu’on sache qui s’occupe des enfants pendant les animations », et sur la « cohérence et l’utilité » des animations, « car ce n’est pas la même chose que de faire pâte à sel ou de faire cours de langue, il faut penser à l’égalité des chances », assène-t-elle, rappelant que toutes les municipalités ne sont pas en mesure de proposer le même type d’activités. 

En réponse aux attaques de Nathalie Kosciusko-Morizet, la Mairie de Paris a répondu par la voix de l’adjointe au maire en charge de la vie scolaire, Colombe Brossel. Selon l’adjointe, des comités de suivi et des réunions d’information avec les parents vont être mis en place. Une personne chargée de la coordination des ateliers sera désignée dans chaque établissement, et une attestation officielle de la mairie sera bientôt délivrée aux animateurs.

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