Affaire Buisson : Carla Bruni plaisante sur scène "y'a quelqu'un qui m'a dit.. qu'on nous écoute"

Publié le Mercredi 12 Mars 2014
Affaire Buisson : Carla Bruni plaisante sur scène "y'a quelqu'un qui m'a dit.. qu'on nous écoute"
Affaire Buisson : Carla Bruni plaisante sur scène "y'a quelqu'un qui m'a dit.. qu'on nous écoute"
Dans cette photo : Carla Bruni-Sarkozy
Carla Bruni-Sarkozy ne manque pas d'aplomb et d'auto-dérision. La chanteuse l'a prouvé mardi soir lors d'un concert à l'Olympia. Devant une salle comble, elle annonce le titre phare « Quelqu'un m'a dit » avant d'ajouter «... qu'on nous écoute », faisant allusion à l'affaire des écoutes de son époux par Patrick Buisson.
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Dommage, c'est après le quinquennat de Nicolas Sarkozy qu'on découvre la véritable personnalité, la finesse et l'humour de son épouse Carla. Il faut dire que la scène est son terrain d 'expression et de liberté, et qu'après s'être retirée discrètement pendant cinq ans pour ne pas empiéter sur l'image de son Président de mari, elle en profite d'autant plus aujourd'hui.


Mardi soir, la maman de Giulia avait enfilé sa guitare autour de son cou pour un concert à l'Olympia. Dans les fauteuils de l'orchestre, Nicolas Sarkozy évidemment, mais aussi Christophe Willem, Eric Besson, Jean-Pierre Raffarin, et Thierry Herzog, l'avocat conseil de l'ancien président de la République. Devant une salle comble et bienveillante, Carla a déclenché une vagues de sifflement en sa faveur en plaisantant sur l'affaire des enregistrements de Patrick Buisson lorsqu'il était conseiller à l'Élysée. Au moment d'annoncer la chanson la plus populaire de son répertoire, elle a lancé « y a quelqu'un qui m'a dit...» et un peu plus bas « ...qu'on nous écoute », « mais vous je vous remercie de m'écouter », a-t-elle ajouté.

Libérée de ses devoirs de première dame, mais pas de l'attention des médias, Carla se montre de plus en plus cool et de plus en plus mordante. On se souvient des discussions sur la chanson « Mon Raymond », où l'artiste n'a pas hésité à brosser un portrait intime de son mari, puis du morceau « le pingouin », caricature déguisée de François Hollande.

Dans les extraits des enregistrements diffusés par la presse et retranscris par Europe1.fr, on entendait Carla, dans une conversation avec Nicolas Sarkozy sur leur « patrimoine immobilier », et sur leurs finances : « Nous, nous avons une maison en location alors que nous avons trois appartements de fonction », déclare Sarkozy devant Franck Louvrier, ce à quoi Carla répond en riant : « Ah oui mais ça c'est parce que je t'entretiens ». Un peu plus tard elle évoque les contrats auxquels elle a dû renoncer en tant que mannequin pour suivre son époux, « dont elle est folle » à l'Élysée : « Et je pensais que j'épousais un mec avec un salaire et... j'avais des contrats mirifiques et plus rien... Ah la la la la...». Elle poursuit : « Après moi je vais les re-signer les contrats. (...) Un petit contrat à la cool ,comme ça, on ne va pas faire vendre de l'anti-rides à une fille de 22 ans, vous êtes d'accord ? » Et la première dame d'alors de faire la liste des actrices quarantenaires ou quinqua qui brillent comme égéries de grandes marques de cosmétiques ou de parfums : Julia Roberts, Sharon Stone, Julianne Moore... « Tout ça, ce sont des contrats mirifiques hein ? Que je ne peux pas accepter pour l'instant... ça se fait pas. » Là-dessus son époux répond avec la même bonne humeur : « Oh ... je vais te dire, mon avenir c'est de devenir Monsieur Ramirez à la caisse. » Ambiance moins cadrée que supposé chez les Bruni-Sarkozy...