Lizzo en a (vraiment) marre qu'on lui parle de son physique

Publié le Mercredi 12 Octobre 2022
Louise  Col
Par Louise Col Journaliste
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Connue pour ses tubes irrésistibles mais aussi pour ses positions body positive et ses posts Insta décomplexés, la chanteuse Lizzo a exprimé un certain ras-le-bol sur scène. La star aimerait qu'on arrête de faire une fixette sur son physique, et vite.
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"J'ai l'impression que tout le monde en Amérique a mon nom dans la bouche sans aucune putain de raison". Ainsi s'est exprimée lors d'un récent concert la chanteuse Lizzo, véritable icône body positive, chanteuse et flûtiste hors-pair, féministe intersectionnelle et influenceuse mode décomplexée - pour ne citer que cela.

Lors d'un concert à Toronto, Lizzo s'est permis de rabattre des caquets, ceux des internautes et commentateurs divers qui aiment à juger ses mots et aussi, son physique. Kanye West en personne s'était permis de décocher des commentaires au sujet du corps de l'artiste récemment, jugeant son "surpoids malsain".

Subtil. Mais Lizzo ne comptait pas se laisser faire. Sur scène, elle a incité les haters à se mêler de leurs oignons. "Je m'occupe des miens. Je peux rester ici ?", a-t-elle par la suite ironisé face au public.

Une cible des grossophobes

Il faut dire que cela fait des années déjà que Lizzo est devenue la cible des grossophobes de tout poil. Dans les commentaires de ses posts Instagram sur-likés, lors de ses concerts, de ses interventions médiatiques ou bien lors d'événements publics...

"Les jours où je devrais être la plus heureuse, je me sens tellement déprimée. Les gens disent des conneries sur moi qui n'ont même pas de sens. C'est grossophobe, c'est raciste et c'est blessant", s'est-elle récemment exprimée à ce sujet. On ne peut guère être plus clair.

"Le niveau de vitriol auquel Lizzo est confrontée est représentatif de la façon dont la société continue de traiter les femmes grosses et en particulier les femmes noires. L'idée que quelqu'un puisse vraiment s'aimer et être heureux comme il est peut être si incompréhensible pour certains qu'ils ressentent le besoin de déclarer leur dédain à la moindre occasion", a fustigé en retour une tribune du magazine Stylist. CQFD.