





Forrest Gump, Mrs. Doubtfire, La Soeur Volante ou encore Norma Rae, Les Saisons du Coeur et Brothers & Sisters… On connaît tous l’incroyable Sally Field et ses rôles iconiques. Depuis ses débuts dans les années 60, l'actrice incarne cette esthétique américaine que l’on adore. Une carrière en or qui cache de lourds secrets, comme elle le révèle en interview pour RadarOnline.
Dans cette nouvelle interview, la star évoque le fait d’avoir dû coucher avec un réalisateur pour un rôle au cinéma. Une mésaventure qui s’est passée chez le réalisateur, dans sa chambre : “Il m’a demandé de voir mes seins pour une scène de nu, puis m’a dit que le job était à moi, mais pas avant d’avoir vu comment j’embrassais.”
Une fois le tournage du film lancé, le réalisateur se serait présenté à la chambre d’hôtel de Sally Field, dans l’unique but de coucher avec elle, son épouse présente à l’étage supérieur : “de ce que je savais, c’était comme ça que les hommes agissaient, parce que c’est ce que j’avais toujours connu.”
Des révélations poignantes, qui concernent également son enfance. Après son divorce en 1950, sa mère se remarie avec Jock Mahoney, le beau‑père de Sally Field. Une nouvelle vie de famille qui tourne très vite au cauchemar : Sally Field sera régulièrement agressée sexuellement par son beau-père, jusqu’à ses 14 ans.
Dans cet échange qui fait froid dans le dos, elle révèle : “Je marchais sur son dos jusqu'à ce qu'il se retourne, m'ordonnant de continuer. Un pied devant l'autre, remontant sur sa poitrine, je marchais sur la pointe des pieds, pendant que ses mains glissaient sur mes jambes, puis remontaient. Je marchais vers son ventre pour être hors de portée, et il murmurait des instructions : “Plus bas, plus bas”. J’essayais soigneusement d'éviter où il pointait mes pieds, et une partie de moi n'était plus dans la pièce.”
Un schéma destructeur, qui s’est répété par la suite, notamment dans son mariage avec Burt Reynolds.
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“J'étais tellement prisonnière du langage de mon enfance. J'avais dans ma vie un homme très charismatique et haut en couleur qui, d'une certaine manière, reproduisait mon enfance, non pas par sa faute, mais simplement parce que j'étais tombée dans ce piège. Pour être aimée, je devais cesser d'être moi-même. En fait, je devais cesser d'être qui que ce soit.”
Des révélations difficiles à entendre, mais nécessaires pour faire évoluer les choses : “Il y a beaucoup de femmes dans l’industrie… Je n’ai fait que ce qu’il fallait faire pour survivre” conclut-elle.