Jamie Lee Curtis rentre son ventre depuis qu'elle a 11 ans et elle n'en peut plus

"Je rentre mon ventre depuis que j'ai 11 ans". Voilà ce qu'a déclaré Jamie Lee Curtis, l'héroïne matricielle de la saga Halloween. Sur Instagram, l'actrice américaine de 63 ans a témoigné des complexes qu'elle subit sur l'enfance, l'espace d'une publication abondamment likée et commentée.

Sur la photo accompagnant son texte, on la voit sur le tournage du film Everything Everywhere All At Once, réalisé par Daniel Scheinert, assise à son bureau, et surtout, le ventre bien en apparence. Ce ventre, Jamie Lee Curtis le rentre depuis son enfance. Mais elle n'en a plus du tout envie aujourd'hui.

"J'ai dit à toute l'équipe de tournage: je ne veux aucune technique de dissimulation", y précise l'actrice. Un discours décomplexant.

"J'ai très spécifiquement décidé d'abandonner et de relâcher tous les muscles que j'avais l'habitude de contracter pour cacher la réalité. C'était mon objectif", écrit Jamie Lee Curtis dans son post, fustigeant volontiers les diktats de beauté et la dictature de la minceur à tout prix, notamment banalisée par la publicité et le cinéma. Un message libérateur que l'actrice valorise auprès de ses quasi quatre millions de followers.

Elle en profite pour dénoncer "cette industrie qui pèse un milliard de dollars et consiste à cacher les choses ; correcteurs, injections, opérations de chirurgie esthétique, produits capillaires, vêtements...". Autant de procédés qui viseraient avant tout à "dissimuler la réalité de ce que nous sommes". C'est sur ce point que Jamie Lee Curtis désire alerter. Et ce n'est pas la première fois que la comédienne tire la sonnette d'alarme.

En 2021 déjà, Jamie Lee Curtis sensibilisait quant aux ravages de la chirurgie esthétique (auquel elle a eu recours à la fin des années 80), source de complexes supplémentaires. Et partageait son inquiétude auprès du média Fast Company : "La tendance actuelle, à savoir cette obsession des filtres, et toutes les choses que nous faisons pour ajuster notre apparence sur Zoom, met en péril des générations entières de beauté".